Jour 14 — Mercredi 31 Mai
Max elevation: 419 m
Total climbing: 929 m

Le ciel est encore gris au moment du départ mais peu à peu le soleil va percer et ce sera une belle journée sans pluie.
La vidéo du parcours de l’étape
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Vidéo générée par l’application Relive, alimentée par Strava
Pas d’échauffement, de suite il faut monter à Aurignac, site BPF, connu des scientifiques du monde entier pour son abri sous roche où furent découverts en 1860 des outils typiques d’une période de la préhistoire. Aurignac a ainsi donné son nom à une période de la préhistoire : la culture aurignacienne qui s’étend en Europe de -39000 à -28000 ans.
Tout de suite après Aurignac, un petit détour d’un km m’amène au col de Joulin.
Un véritable toboggan, pour franchir des vallées issues du plateau de Lannemezan, va me conduire jusqu’à l’Isle-en-Dodon. J’ai sélectionné de petites routes et je me retrouve dans des raidillons indigestes. Je suis attaqué dans le même raidillon d’abord par deux chiens puis par un autre quelques hectomètres plus loin. Je les tiens à distance en les aspergeant avec la gourde et peut continuer mon chemin.
Paysage vallonné de Haute-Garonne vers St André Sur le toboggan Qui peut me dire quelles sont ces fleurs ?
Arrivé à l’Isle-en-Dodon (site BPF), je me restaure, consulte la carte et choisis de prendre une route un peu plus importante pour rejoindre Simorre afin d’échapper aux raidillons et… aux chiens.
Le toboggan continue et cesse 2 km après être entré dans le Gers car je chemine alors dans une vallée. Enfin 6 km de plat et je suis à Simorre (site BPF), terme prévu de l’étape.
Je suis fatigué ayant déjà près de 900 m de dénivelée dans les jambes. Le camping est fermé. Pas d’hôtel. Pas de chambre d’hôte libre, je me résous à continuer jusqu’à Gimont 25 km plus loin. Je vais continuer à suivre la vallée de la Gimone sur une succession de plats, de faux plats montants ou descendants qui n’auraient sans doute pas été difficiles sans bagages ou sans fatigue. Je suis accompagné par un cyclo local qui me propose de me couper le vent un peu défavorable sur les 20 derniers kilomètres. Sur cette portion, je croise aussi à nouveau le couple de voyageurs rencontré à Castelnaudary et nous nous arrêtons encore bavarder quelques instants.
A Gimont pas de camping et c’est donc un hôtel qui m’accueille ce soir.
Demain, je dévierai un peu de mon parcours après Grenade, où Francis Touzeau doit venir à ma rencontre et m’amener chez lui à Labastide-St-Pierre.
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