Jour 36 — Jeudi 12 Juin
Ce matin nous démarrons sous le brouillard et devons mettre nos éclairages. C’est la première fois que nous partons si tôt afin de rouler moins longtemps sous la chaleur. Nous subissons d’abord pendant une vingtaine de kilomètres descendant une forte circulation automobile sur la route qui longe l’autoroute à péage. Ensuite le brouillard se dissipe, la circulation se réduit et la chaleur s’installe dès 9 h du matin. Nous attaquons le premier col au départ facile mais qui va se corser avec des kilomètres à 10% de moyenne et des rampes à plus de 12%. Les cols basques côté espagnol ne semblent guère plus faciles que ceux côtés français (Nous n’avons tout de même pas rencontré de pourcentages supérieurs à 15% comme c’est courant en Pays Basque français).
La vidéo du parcours de l’étape
En fonction de votre navigateur vous avez la possibilité de contrôler les paramètres de la vidéo soit avec un clic droit de souris (Firefox) en survolant la vidéo soit à l’aide des commandes en bas à droite du lecteur (chrome…).
Vidéo générée par l’application Relive
Ensuite la partie la moins agréable de l’étape est l’ascension du puerto de Barázar sur une route nationale empruntée par une foule de camions. Heureusement que nous sommes en Espagne avec des chauffeurs attentifs et courtois. Je n’imagine pas de faire une telle route en France : avec le comportement de nos automobilistes ou camionneurs, c’est la mort assurée. Il fait déjà plus de 30° au thermomètre et après avoir franchi le col et fait quelques kilomètres de descente avant de prendre une petite route tranquille, je pense à ce que j’ai écrit hier au sujet du puerto de Orduña : aujourd’hui, il aurait été mieux de franchir ce puerto de Barázar dans l’autre sens, beaucoup plus facile.
L’avant dernière ascension du jour s’annonçait relativement facile avec seulement 140 m de dénivelée programmée entre le pied et le sommet du col. Mais ce fut autre chose : le point haut de la route était plus haut que le col et pour y arriver il y avait des rampes supérieures à 10% auxquelles succédaient quelques légères redescentes suivies aussitôt de remontées. Le mercure était à ce moment là à 35°C.
Pour corser encore plus l’étape, je n’ai pas trouvé de suite la “casa rural” que notre hôtelier d’hier nous avait réservé : je suis passé devant, il n’y avait pas son nom et elle paraissait fermée définitivement. Je suis donc descendu au village, situé à un km et 150 m d’altitude plus bas et quand j’ai pu demander dans le village on m’a dit que je n’avais plus qu’à remonter. J’ai dû mettre pied à terre fatigué et n’ayant plus la force d’appuyer sur les pédales sur du 15%.
Quant à Gérard, il est arrivé une heure plus tard car il était allé chercher trois autres cols hors parcours.
Petit clin d’œil au concepteur de la randonnée :
Laisser un commentaire