Voyages à vélo en France

Ce voyage à vélo marque le début d’un nouveau cycle d’exploration : après avoir longé les frontières lors d’un précédent tour de France, l’objectif est désormais de parcourir les territoires plus intérieurs de l’hexagone. Ce premier périple en cyclo-camping, au départ de La Motte-Servolex, est conçu pour explorer le quart nord-est du pays, en visitant au moins un site du Brevet Cyclo National (BCN) et du Brevet des Provinces Françaises (BPF), par département traversé.

L’itinérance est pensée pour l’autonomie : randonneuse Tour de France équipée pour le cyclo-camping, 22 kg de chargement, recharge électrique via moyeu dynamo et panneau solaire. L’organisation souple permet d’alterner camping, hôtel et hébergement chez l’habitant selon les conditions météo et les opportunités de rencontre. Malgré 19 jours de pluie sur 29 étapes, dont 3 intégralement sous l’eau, le moral est resté intact grâce à une capacité d’adaptation et à la solidarité entre cyclotouristes, notamment les membres du Club des Cent Cols venus partager un bout de route ou offrir un accueil chaleureux.
Le parcours alterne voies vertes, routes tranquilles, montées soutenues et descentes prudentes, avec des étapes marquantes comme le Mont Beuvray, les cols du Chat et de la Lèbe, la vallée de Chevreuse ou les vignobles du Mâconnais. Les cités médiévales de Provins, Pérouges, Crémieu, Autun ou Château-Landon offrent des pauses culturelles, tandis que les paysages du Morvan, du canal du Nivernais ou de la Loire à vélo apportent une respiration plus contemplative.
Côté gastronomie, le voyage est jalonné de plaisirs locaux : poulet de Bresse aux morilles, andouillette de Troyes, crottins de Chavignol, Comté, Chaource, Brie de Meaux et de Coulommiers, Époisses, saucisson d’Izernore, sans oublier les vins de Bourgogne (Maranges, Santenay, Auxey-Duresses, Pernand-Vergelesses, Pouilly-Fuissé) et de la Loire (Sancerre, Pouilly-Fumé).
Ce périple incarne un cyclotourisme accessible, passionné et profondément humain, fidèle à l’esprit du voyage à vélo : savourer l’effort, découvrir les territoires, partager les rencontres et s’adapter aux aléas. Une aventure complète où chaque étape est une histoire, chaque col ou mont une victoire, et chaque détour une promesse de découverte.

Ce voyage à vélo s’inscrit dans une démarche de découverte exhaustive : après ce voyage et celui prévu en 2018, j’aurai mis les roues dans tous les départements métropolitains de France, y compris la Corse. Le cyclo-camping permet une immersion totale, avec des campements choisis selon la météo, les rencontres et les opportunités locales.
Côté matériel, j’ai conservé ma fidèle randonneuse Tour de France, adaptée pour le cyclo-camping. Le système de recharge a été amélioré : remplacement du « USB Werk Busch & Müller » par un phare Luxos IQ2 U avec batterie tampon, couplé à un moyeu dynamo pour alimenter GPS, téléphone et appareil photo. Un panneau solaire sur le porte-bagages complète l’autonomie énergétique, indispensable pour les nuits sous tente.
Le parcours alterne routes tranquilles, voies vertes, montées et descentes, avec des reliefs doux, des bastides, des paysages variés et une gastronomie locale omniprésente. Les étapes marquantes incluent le Pic de Nore, franchi le 28 mai lors d’une rencontre FFCT, ainsi que les traversées du Larzac, du Haut-Languedoc, du Limousin et de l’Aubrac. Les moments forts incluent l’accueil par les amis du Vigan ou de Montauban et la visite commentée par eux-mêmes de Montauban,
Ce voyage incarne encore et toujours le cyclotourisme. Il s’inscrit dans une logique de collection, de curiosité et de partage, fidèle à l’esprit du voyage à vélo. La boucle du BCN est bouclée… ou presque.

Un périple exigeant marqué par la diversité des paysages, la richesse du patrimoine et la chaleur des rencontres.
Après les frontières en 2014 et le nord-est en 2016, cette boucle 2018 s’est concentrée sur les régions centrales, avec toujours un itinéraire pensé pour valider au moins un site BCN/BPF par département tout en approfondissant la diversité des paysages et des architectures régionales.
L’équipement reste fidèle à l’esprit d’autonomie : randonneuse Tour de France, cyclo-camping, recharge électrique via moyeu dynamo, organisation souple entre campings, chambres d’hôtes et hébergements chez l’habitant. Un parcours effectué essentiellement sur de petites routes, avec des étapes marquantes comme Chinon, Crozant, le Mont Gerbier de Jonc, le lac du Bouchet ou Saint-Antoine-l’Abbaye. La Loire joue un rôle central : traversée, longée, perdue puis retrouvée, elle accompagne le voyage comme un fil conducteur. Les paysages du Livradois, du Velay, des gorges de l’Allier ou de la vallée du Doux offrent un équilibre entre effort soutenu et richesse du décor, tandis que les cités de Lavaudieu, Chilhac, ou Brioude ponctuent l’itinéraire de haltes culturelles. Les rencontres ont été nombreuses : compagnons de route, membres du Club des Cent Cols, amis venus partager un bout de chemin ou offrir un accueil chaleureux. Les moments forts incluent la concentration Cent Cols au col de Très Regards, le musée du cyclo à Ambert, les soirées partagées autour du sarasson, du saucisson ou du champagne.
Ce périple ouvre désormais une nouvelle phase : celle d’une exploration plus ciblée, plus intime, des départements déjà traversés, avec des voyages toujours riches en découvertes, en échanges et en émotions.

Cette boucle 2019 avec un itinéraire pensé pour valider 52 sites BCN/BPF commence à réduire significativement ma liste des lieux à visiter avec une collecte méthodique des sites.
Le parcours alterne voies vertes, routes côtières, cols normands et vallées fluviales, avec des étapes marquantes comme Mont-Saint-Éloi, Guise, Mortain, Loches ou Saint-Aignan.
Les grands fleuves et rivières rythment le voyage : Loire, Eure, Aisne, Somme, Seine, Orne, Mayenne, Indre, Cher. La Baie de Somme, les falaises d’Ault, les méandres de la Seine et les Alpes Mancelles offrent des points de vue mémorables. L’Histoire de France est omniprésente : cités fortifiées, châteaux, mémoriaux de la Grande Guerre, abbayes et collégiales jalonnent l’itinéraire.
Les rencontres ont encore été nombreuses : membres du Club des Cent Cols, amis cyclotouristes venus partager un bout de route ou offrir un accueil chaleureux. Les moments forts incluent les retrouvailles à Tinchebray, les soirées à Rouen et Mortain, les échanges autour d’un trio de fromages normands ou d’un verre de cot de Touraine.
Ce périple confirme l’envie d’une explorationencore plus intime des territoires déjà traversés, avec des voyages plus ou mins longs mais toujours riches en patrimoine, en rencontres et en émotions.

Itinéraire plus court mais intense.
Le premier volet, concentré sur le Jura et le Doubs, s’est déroulé sur 11 étapes et s’est achevé à Bonlieu. Malgré sa brièveté (554 km), le parcours s’est révélé particulièrement exigeant avec 8657 m de dénivelée positive, répartis sur des étapes montagneuses aux profils comparables aux plus grandes ascensions des voyages précédents. Les cols de Matafelon, Crozatiers, Nanchez, Joux, République, Lanciers, Saint-Sorlin, Bulay et Gyps ont jalonné l’itinéraire, entre combes forestières, plateaux d’altitude, gorges, reculées, plateaux, et villages en pierre.
Le patrimoine naturel et culturel a été omniprésent : reculée de Baume-les-Messieurs, source du Lison, vallée de la Loue, lac de Saint-Point, Ornans et l’héritage de Courbet, Montbenoît et son abbaye, Salins-les-Bains et ses salines. Les villages de caractère comme Nozeroy, Lods ou Château-des-Prés ont ponctué le parcours de haltes contemplatives. Les routes forestières, la piste cyclables sur ancienne voies ferrée et les détours techniques ont enrichi l’expérience, malgré quelques galères liées au revêtement ou à la chaleur.
Le second volet, consacré à la Haute-Saône, s’est déroulé sur trois étapes plus champêtres mais non moins physiques. Depuis Vesoul, le parcours a suivi les vallons jusqu’à Belfahy, puis les étangs du plateau des Mille Étangs, les ruelles de Luxeuil-les-Bains, les vestiges de Montigny-lès-Cherlieu et les villages isolés jusqu’à Port-sur-Saône. Malgré la pluie persistante, les orages et les pentes sévères (col des Chevrères), le parcours a permis de découvrir une Franche-Comté plus rurale, plus secrète, mais tout aussi riche en patrimoine et en paysages.
Ce périple, commencé avec l’ami Jacques, a été marqué par une forte densité de relief, une adaptation constante aux contraintes du moment, et une exploration ciblée de la Franche-Comté. Il confirme l’intérêt de voyages plus courts, plus concentrés, toujours riches en patrimoine, en paysages et en rencontres.

Le départ, repoussé après la levée du confinement et du couvre-feu, coïncide avec la réouverture des terrasses, offrant une atmosphère de libération après des mois de restrictions.
L’itinéraire débute à Soudron, dans la Marne, et traverse les coteaux champenois jusqu’à Vertus, Montmort-Lucy et Verzy. Les étapes suivantes conduisent vers les Ardennes, la Thiérache et l’Argonne, avec des paysages plus vallonnés, des villages typés et des lieux de mémoire comme Nauroy ou Sept-Saulx.
À Grandpré, le château et l’église imposent leur présence malgré des accès limités. À Trois-Fontaines-l’Abbaye, seuls les vestiges sont visibles, mais le site conserve son atmosphère cistercienne. L’étape vers Chaumont longe le canal entre Champagne et Bourgogne sur près de 60 km. Si l’absence de circulation est appréciable, le manque de variété paysagère rend le parcours monotone. Les haltes à Vignory et Vouécourt apportent un peu de respiration, malgré l’absence de commerces ouverts.
Le revêtement se dégrade en Haute-Marne, et la montée finale vers Chaumont s’avère plus raide que prévu.
Les étapes suivantes traversent l’Aube, entre vallées verdoyantes, routes forestières et villages de caractère. À Clairvaux, l’abbaye cistercienne est inaccessible hors visite guidée, mais le site reste imposant. À Chaource, le fromage est à l’honneur, tandis qu’à Ervy-le-Châtel, la rencontre avec Philippe et Daniel donne lieu à un pique-nique convivial. L’arrivée à Sainte-Savine se fait sous un ciel orageux mais sans pluie, et la soirée se prolonge autour d’un excellent Champagne de l’Aube, partagé dans une ambiance chaleureuse.
Les deux dernières étapes bouclent le périple dans la plaine champenoise. À Sézanne, dernier site BPF de la province, le vent et les orages menacent mais n’éclatent pas. Le retour à Soudron se fait sous la pluie, mais dans une euphorie douce, partagée avec Hervé venu à la rencontre. La dégustation de ses bières artisanales, étiquetées en hommage à des figures engagées, clôt le voyage sur une note originale et conviviale.
Ce périple confirme l’intérêt d’un découpage régional pour compléter la quête des BPF, tout en conservant l’esprit de découverte, de rencontre et de terroir propre à chaque voyage. Malgré un entraînement chaotique, le parcours a été réalisé sans fatigue excessive, avec des plaisirs quotidiens pour les yeux, les papilles et les rencontres.

Ce voyage à vélo, réalisé entre mai et juin 2023, met un terme à une quête entamée en 2009 : la validation des 534 sites du Brevet des Provinces Françaises. L’itinéraire traverse le Quercy, l’Agenais, l’Armagnac, les Landes, le Béarn, le Pays Basque, la Gironde, le Périgord, le Lot, l’Aveyron et le Tarn-et-Garonne.Il débute à Montauban, chez Georges Golse — dit Yoyo — initiateur de mon projet, et s’achève symboliquement à Saint-Antonin-Noble-Val, dernier site à cocher, situé à quelques kilomètres de chez lui.
Les validations s’enchaînent : Moissac, Nérac, Cazaubon, Labastide-d’Armagnac, Grenade-sur-l’Adour, Morlanne, Sauveterre-de-Béarn, Mouguerre, Sabres, Bazas, Saint-Croix-du-Mont, Saint-Emilion, Castillon-la-Bataille, Duras, Monbazillac, Domme, Saint-Cirq-Lapopie, Luzech, Najac, Caylus et enfin Saint-Antonin.
Le parcours alterne routes de crêtes, vallées encaissées et vignobles renommés. Les reliefs du Béarn, les forêts landaises bien que monotones à la longue, les bastides du Périgord et les gorges du Lot offrent une diversité de paysages. Les rencontres humaines ponctuent le voyage : amis cyclotouristes, hôtes chaleureux, un lecteur du blog, inconnu, venu à ma rencontre.
À Saint-Antonin, le champagne est sablé en présence de Yoyo, Carmen, Mica et d’autres amis. Un maillot BPF-BCN estampillé FFCT me sera remis, symbole d’une pratique du cyclotourisme authentique, tournée vers la découverte, le patrimoine et la convivialité.
Ce périple clôt une aventure au long cours qui aura duré 14 ans, menée méthodiquement avec passion.

le projet s’inscrit dans une logique de continuité : après la GTJ à ski de fond, il s’agissait de parcourir le massif en gravel puis en vélo route pour boucler l’ensemble du tracé.
Un itinéraire entre combes verdoyantes, forêts profondes, lacs paisibles et villages francs-comtois.
La première partie, la GTJ gravel, est réalisée sur un VTT pour éviter les limites techniques du gravel, notamment dans les secteurs boueux, caillouteux ou en dévers. Le parcours, exigeant et parfois cassant, traverse le Haut-Doubs et le Haut-Jura, avec des paysages verdoyants, des combes paisibles, des passerelles de prés, et des rencontres marquantes avec des vététistes venus des Landes et de Bretagne.
La deuxième partie, la GTJ route, est plus accessible mais offre davantage de vues dégagées. Le parcours débute à Culoz, rejoint le Valromey, traverse la vallée de la Valserine, les plateaux du Haut-Jura, les lacs de Lamoura, Remoray et Saint-Point, puis descend vers Morteau, Goumois et Montbéliard. Les étapes sont bien calibrées, malgré les approximations du calculateur GTJ. Les paysages alternent forêts, prairies, tourbières et villages typiques.
Les savoir-faire locaux — lunetterie, horlogerie, fromagerie — ponctuent le parcours, avec des haltes gourmandes autour du comté, de la cancoillotte et de la saucisse de Morteau.
Ce périple met en valeur la richesse du massif jurassien : peu urbanisé, très vert, ponctué de lacs et de belvédères, il offre une diversité d’activités douces et de patrimoines vivants.
Il boucle une trilogie personnelle — ski de fond, gravel et route — dans un esprit de découverte et de plaisir partagé.