Le tour de la France à vélo au plus près des côtes et des frontières

Le Tour de la France à vélo : une aventure de 3 mois au plus près des frontières et des côtes

Au printemps 2011, fraîchement retraité, j’ai décidé de me lancer dans un projet qui me paraissait encore quelques années plus tôt insurmontable : réaliser un véritable tour de la France à vélo, en suivant les frontières et les côtes au plus près. Un rêve devenu réalité au fil des 87 jours de voyage, 82 étapes, 7522 km et 51000 m de dénivelé positif.

Mon tour de France à vélo — 2011

Arrivée à Saint-Julien-en-Genevois

Un périple en solitaire d’un peu plus de 7 500 km au plus près des côtes et frontières françaises. Ce carnet de voyage à vélo raconte l’itinérance, l’ascension des cols mythiques, l’accueil des régions et la logistique d’un tour de France à vélo en autonomie : inspiration, matériel, traces GPX, hébergements et retours d’expérience pour votre propre cyclotourisme en France.

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Un itinéraire inédit

Ce tour de la France ne s’est pas limité à l’Hexagone continental : j’ai ajouté le tour de deux îles, l’île de Ré et l’île d’Oléron, ainsi que la presqu’île de Quiberon. La route a parfois débordé légèrement sur les pays voisins : Suisse, Allemagne et Espagne, lorsque la frontière passait trop loin des routes françaises.

Les points forts du voyage

  • Une moyenne journalière de 92 km et une plus longue étape à 158 km.
  • La découverte émerveillée de la Normandie côtière, ses champs de lin ondulant sous le vent et ses falaises spectaculaires.
  • Le respect des automobilistes dans le Nord-Pas-de-Calais et la Manche, un vrai réconfort pour un cycliste au long cours.
  • Une excellente condition physique tout au long du voyage, sans souci de santé majeur.
  • Les encouragements quotidiens reçus via mon site internet : des commentaires qui ont été un formidable moteur moral.

Des anecdotes marquantes

  • Une agression dans le Var, où un automobiliste m’a volontairement serré contre le trottoir avant de jeter une bouteille en m’insultant. Heureusement, ce fut une exception.
  • À l’inverse, de belles rencontres humaines, parfois débouchant sur de vraies amitiés.
  • Un hôtelier m’a ouvert son établissement un jour de fermeture pour ne pas me laisser dormir dehors : un geste de solidarité que je n’oublierai jamais.
  • La sérénité d’ensemble du voyage, troublée seulement par deux petits matins de spleen.
  • La surprise de constater que longer les côtes bretonnes m’a fait accumuler autant de dénivelé que la traversée des Alpes !

Une philosophie du voyage à vélo

Certains m’ont parlé d’exploit. Je ne le pense pas. Ce type de voyage est à la portée de beaucoup, pour peu qu’on ait la santé, la motivation et un entourage compréhensif. Avec des développements adaptés et un minimum de préparation, chacun peut entreprendre ce genre d’aventure. Pour moi, ce tour de la France fut d’abord une façon de commencer ma retraite par un grand défi, mêlant effort, liberté et découvertes.