Quarante et unième jour — Dimanche 05 Juin
Ce matin, Dominique m’a accompagné une dizaine de kilomètres et 400 m après nous être séparés c’est Alain Peton, l’un des rares membres du Club des Cent Cols breton qui est venu à ma rencontre. Nous avons roulé ensemble en discutant jusqu’à la pointe du Van. Je n’aurais donc roulé seul dans cette étape qu’une trentaine de kilomètres. Cette étape m’a paru très courte et cela a été un vrai plaisir de faire connaissance avec Alain que je n’avais jamais rencontré auparavant.
La vidéo du parcours de l’étape
En fonction de votre navigateur vous avez la possibilité de contrôler les paramètres de la vidéo soit avec un clic droit de souris (Firefox) en survolant la vidéo soit à l’aide des commandes en bas à droite du lecteur (chrome…).
Vidéo générée par l’application Relive
C’est aussi au moment où nous nous sommes séparés que la pluie s’est mise à tomber au plus mauvais moment près des sites les plus remarquables de l’étape : la Pointe du Van et la pointe du Raz.
A propos de la Pointe du Raz, j’en profite pour rectifier une erreur : Comme beaucoup de monde j’étais persuadé que c’était l’endroit le plus à l’Ouest de la France continentale (je l’avais d’ailleurs écrit dans l’article sur la préparation de mon voyage) et bien c’est faux ! La pointe de Corsen, située au Nord du Conquet, sur la commune de Plouarzel est située plus à l’Ouest. J’y suis passé jeudi lors de la trente cinquième étape. (Merci à Mario Labelle, canadien d’origine, qui a une très bonne connaissance de la géographie française, de me l’avoir signalé.)
Pour en revenir à l’étape, une heure de pluie « mouillée » seulement ce qui porte à un total cumulé,depuis mon départ, de 4heures de pluie pour 38 étapes. Je n’ai vraiment pas à me plaindre.
En revanche, cette étape m’avait été décrite plus « cool » que les précédentes et à la sortie j’arrive toujours avec un dénivelé conséquent dépassant les 1000 m.
Ce soir accueil glacial et lamentable à l’hôtel de la plage à Audierne (une première depuis mon départ) : lorsque j’avais téléphoné 2 heures auparavant, on m’avait assuré que je pourrai prendre mon repas. J’arrive et on me dit : « comme vous êtes le seul client on ne fera pas à manger… » On m’indique une gargote où il n’y a pas de place à l’abri : après une demie-heure sous les embruns et au froid je me rapatrie vers l’hôtel 3 étoiles à proximité pour me restaurer au chaud. Je mange bien mais le prix du repas plus la chambre et petit-déjeuner à l’hôtel de la plage me reviennent plus chers que si j’avais pris toutes les prestations dans l’hôtel 3 étoiles.
Garage à vélo : dans la cour, non sécurisé… Internet : pas dans la chambre (ce qui n’est pas grave en soi) mais dans le salon où on me met dehors à 21 h 30 sans avoir pu finir mon compte-rendu d’étape… à fuir
Etape-38
Telgruc-sur-Mer → Audierne 92 km
Laisser un commentaire