Jour 15 — Vendredi 03 Juin
Après une bonne nuit de récupération, nous partons à 3, à vélo, en direction de Jouarre. Jacques a invité, pour nous accompagner, Alban un compagnon de route de son club cyclo de Meaux. Il fait seulement 10° et le plafond est très bas.
La vidéo du parcours de l’étape
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Vidéo générée par l’application Relive
Nous attaquons très vite une première côte et les sensations sont bonnes. Par une succession de côtes et de descentes, sur des routes peu fréquentées à seulement 50 km de Paris, nous arrivons à Jouarre. Les champs sont gorgés d’eau. Des gravillons, de la boue entraînés par les pluies maculent nos routes. Nous devons slalomer parfois entre les flaques d’eau.
Ci-dessous quelques images de rivières en crues
Arrivés à Jouarre, l’office de tourisme est fermé. Nous nous rendons à l’ancienne abbaye en attendant l’ouverture de l’office de tourisme. L’abbaye est fermée mais nous prenons des photos de l’extérieur. Alors que nous essayons d’entrer dans l’église de Jouarre nous trouvons porte close. Au même moment, l’hôtesse de l’office de tourisme est en train de se garer et nous voyant désappointés nous propose d’aller chercher la clé de l’église. Nous visitons donc cette église qui recèle de magnifiques vitraux.
Nous quittons Jouarre sous la pluie qui nous accompagnera pendant plus d’une vingtaine de kilomètres. Nous retrouvons beaucoup de circulation à la Ferté-sous-Jouarre mais nous nous en échapperons très vite en prenant une petite route sur la rive droite de la Marne.
Capitale mondiale de la pierre meulière, La Ferté-sous-Jouarre, le pays des hommes aux mains bleues, était mondialement connue jusqu’au XIXe siècle grâce à la pierre extraite dans ses carrières, qui alimentait les moulins du monde entier. Les meules de la Ferté-sous-Jouarre étaient appréciées pour la qualité de leur silex. La supériorité incontestable de cette pierre était due au fait qu’étant spongieuse et très dure, elle conservait longtemps ses aspérités lui permettant de broyer le grain et d’éviter que la poudre de pierre ne s’introduise dans la farine. Le métier d’ouvriers meuliers était très rude, travaillant dans les carrières par tous les temps ou dans les ateliers en plein courant d’air. Ils avaient les mains et le visage bleus en raison d’incrustations de minuscules morceaux de silex sous la peau
Après la Ferté-sous-Jouarre, j’ai alors un fort doute : sommes-nous sur la bonne route ? Sur ma carte, nous sommes censés longer un beau cours d’eau bleu alors que nous côtoyons une grosse rivière marron !
Finalement, nous arrivons après une successions de bosses, certaines relativement longues, à la Ferté-Milon, ville natale de Racine, où nous nous restaurons.
Quelques kilomètres après la Ferté-Milon, Jacques et Alban me quittent et rentrent vers Meaux. Il ne me reste qu’une quinzaine de kilomètres et une côte de 2 km avant de rejoindre Crépy-en-Valois. J’essuie encore une nouvelle averse à 10 km de l’arrivée. Le vent contraire sur les quinze derniers kilomètres ralentit un peu ma progression mais j’arrive en pleine forme au terme de l’étape alors que c’est une étape comportant une dénivelée significative.
La trace GPS de l’étape
Etape-13
Trilport (77) → Crépy-en-Valois (60)
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