Jour 4 — Lundi 23 Mai

Petit (et grand) retour en arrière :
Pendant la traversée de la Bresse (chez les ventres jaunes), j’avais dans l’idée de manger un bon poulet de Bresse. Il faut dire que le 31 juillet 2000, j’étais parti deux jours avec un groupe d’amis à la conquête des cols du Mâconnais. Nous avions pédalé toute la journée sous une grosse chaleur et le soir avions commencé la soirée dans une cave à Clessé (Domaine Michel : une excellente adresse). Nous avons dégusté et acheté d’excellents vins avant d’aller nous restaurer. Nous étions deux dans le groupe qui avions envie de manger un poulet de Bresse mais cela ne fit pas l’unanimité chez nos autres amis plus sportifs que touristes. Nous avons échoué dans une pizzéria, bu du vin glacé et sommes sortis du restaurant affamés. Nous avons complété avec nos provisions de route (barre de céréales) avant d’aller nous coucher.
Hier soir, j’ai pris ma revanche : j’ai dégusté un poulet de Bresse aux morilles accompagné de deux verres d’un excellent 1er cru de Maranges (vin de Bourgogne), servi à bonne température. Un poulet succulent, à la chair ferme pas comme celle des poulets de batterie ou d’élevages industriels en plein air. Il m’a fallu attendre 16 ans mais cela en valait la peine. C’était un petit clin d’œil à Roger, Pascal et Christian qui suivent mon voyage sur le blog et qui avaient fait parti de l’aventure.
Je n’ai découvert le commentaire de Victor m’invitant à aller manger une “poule” de Bresse qu’après mon escapade gourmande.
La vidéo du parcours de l’étape
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Vidéo générée par l’application Relive
Maintenant revenons à aujourd’hui.
Le départ ce matin se fait sous un ciel très chargé, il fait 8° et un vent fort souffle. De suite, j’attaque le col de Beaufer par une toute petite route avec une rampe finale à 15%. Je ne rencontre aucune voiture sur cette route. Je prends ensuite la direction du col de Brancion mais cette fois en laissant de coté les petites routes prévues afin d’adoucir la pente n’ayant pas très bien digéré celle de Beaufer ( je vous entends déjà : non, j’ai bien digéré le poulet de Bresse et la tarte tatin). Pas de circulation, non plus sur la route choisie.
Je prends le temps de visiter le vieux village médiéval de Brancion situé quelques hectomètres au-dessus du col éponyme.
Je prends une averse dans la descente (température 9°) et par une succession de routes rectilignes comportant quelques belles côtes je rejoins le deuxième site touristique au programme : Saint-Gengoux-le-National.
Après la visite de Saint-Gengoux, les jambes sont lourdes face au vent sur la belle véloroute qui passe au milieu des vignes.
Je décide alors de profiter d’une éclaircie pour planter la tente au sec dans le premier camping rencontré. J’ai lutté contre le vent toute la matinée et quand le vent tombait il se mettait à pleuvoir. Une petite sieste reconstituante avant d’écrire ce compte-rendu devrait me permettre de repartir du bon pied demain. La météo n’est guère optimiste et j’ai quelques douleurs dans les cuisses qui j’espère s’estomperont pendant la nuit.
La trace GPS de l’étape
Etape-04
Tournus (71) Saint-Boil (71)
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