Jour 18 — Jeudi 06 Juin
Hier soir, j’ai pu manger une carbonade flamande savoureuse. Pendant que j’étais au restaurant, la pluie s’est invitée. Si je ne me suis pas encore fait trop mouiller à vélo depuis mon départ, cela n’a pas été le cas pour rentrer à la chambre d’hôtes.
Ce matin, au départ le ciel est bleu et la pluie n’est pas annoncée pour la journée.
La vidéo du parcours de l’étape
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Vidéo générée par l’application Relive
Il est assez facile de circuler à Douai. De nombreuses pistes cyclables, des cheminements vélo matérialisés au sol dans les ronds-points, des voies cyclables à contre-sens dans les rues à sens uniques (pas toujours judicieux dans certaines rues peu larges) permettent de circuler facilement dans Douai qui a visiblement une politique pour favoriser le déplacement à vélo.
En revanche, la voie verte qui doit me conduire pendant une trentaine de kilomètres jusqu’à Saint-Amand-les-Eaux est très mal indiquée. Je finis par la trouver et l’emprunte. Le début n’est pas très encourageant ; elle est très sale et de nombreux morceaux de verre jonchent le sol sur les premiers kilomètres. Elle semble revêtue mais le gravillonnage et les nombreuses mousses, végétaux divers qui la recouvrent ne lui confèrent pas beaucoup de « rendement ». La forte pluie d’hier soir n’a pas dû arranger les choses. Avec mes pneus de 35, je passe mais j’aurais hésité avec un vélo de course.
Elle suit fidèlement le cours de la Scarpe où de nombreux pêcheurs sont postés. Ils sont plus disciplinés que dans la Somme, ils ne laissent pas leurs cannes en travers de la voie. Sur une quinzaine de kilomètres, la voie est plus roulante mais de nombreuses barrières avec chicanes sont présentes pour empêcher l’accès aux voitures. Il faut chaque fois relancer la machine chargée et c’est une source supplémentaire de fatigue. Je ne vois pas comment des voyageurs à vélo ayant fait le choix d’une remorque plutôt que des sacoches pourraient passer.
Les six derniers kilomètres avant Saint-Amand sont éprouvants : voie très étroite, plus revêtue, caillouteuse. Un VTT serait plus approprié pour y rouler.
Je n’ai rien vu d’intéressant à photographier et vers onze heures j’arrive à Saint-Amand-les-Eaux, site BPF où j’ai rendez-vous avec Willy Tierens et Kriss Claeys, deux Belges membres du Club des Cent Cols, qui se sont organisés une sortie pour venir à ma rencontre.
En les attendant, je prends quelques photos
Ils arrivent vers onze heures et demi. Willy a déjà quatre-vingt-dix kilomètres au compteur tandis que Kriss en compte soixante-dix. Ils auront fait respectivement, à leur retour, cent-quatre-vingt et cent-cinquante kilomètres pour simplement partager un moment d’amitié.
Nous nous restaurons et discutons longuement autour d’une bière
Puis nous repartons ensemble
Willy et Kriss m’accompagnent pendant une petite quinzaine de kilomètres avant de bifurquer pour rentrer chez eux.
Je poursuis ma route et comme j’approche de Lille c’est très urbanisé. Cette étape n’a présenté aucun intérêt d’un point de vue paysage. Seul Saint-Amand-les-Eaux et le moment de rencontre ont apporté un peu de piment à cette journée. Merci à mes deux amis Belges pour leur visite.
La trace GPS de l’étape
Jour-18-VI2019
Douai (59) → Ennevelin (59)Dix-septième étape
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