Jour 19 — Vendredi 07 Juin
La tempête était annoncée pour la fin de matinée ou début d’après-midi. En ce début de week-end de pentecôte aucun hébergement “en dur” n’était disponible sur mon parcours avant soixante dix kilomètres. J’ai donc choisi de prendre une journée de repos.
J’ai fait une immersion dans la culture locale ch’ti. Je me suis restauré dans une friterie et dégusté une chouffe, brassée chez les voisins belges. Au bistrot du village, chaque personne qui entre dans le bar va serrer la main de tous les clients. Il parait que c’est ainsi dans tous les estaminets des villages de la région. Au lieu d’appuyer sur le guidon ou tourner la poignée du Rohloff, j’ai fait travailler mes mains d’une autre façon en serrant toutes ces “louches”.
En revanche, je ne sais pas si c’est particulier à ce village, je n’ai vu aucune femme fréquenter le bistrot.
J’ai profité de cette journée pour répondre aux courriels, faire la lessive… J’ai essayé de régler mon changement de vitesses. A priori, j’y suis arrivé et je vais pouvoir disposer de tous mes développements qui me seront bien utiles dans trois jours dans les côtes du Boulonnais.
Une petite visite du village pour digérer : le monument aux morts avec une statue de poilu comme dans beaucoup de villages de la région et l’ église du village bien proportionnée mais quel dommage d’avoir édifié ces deux verrues en béton à l’arrière !
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