Voyage 2-2022 : étape 11 — Lundi 23 Mai
Une étape à travers les côteaux du Layon où finalement les côtes étaient bien digestes. Néanmoins, les descentes de côteaux du Layon sont bien plus agréables !
Les trois quarts de l’étape se sont déroulés sous la pluie. Le parcours a présenté moins de relief que prévu (100m de dénivelée positive cumulée en moins) car j’ai emprunté à deux reprises une voie verte visiblement construite sur une ancienne voie ferrée. La voie n’était pas bitumée et sous la pluie il a fallu slalomer entre les flaques d’eau, les graviers jetés à la pelle pour reboucher les trous et les portions boueuses. Il va falloir trouver un moment pour nettoyer le vélo !
Le départ est facile, les jambes tournent bien et les treize premiers kilomètres jusqu’à Martigné-Briand sont vite avalés.
Deux kilomètres après Martigné-Briand, la pluie commence à tomber de plus en plus fort m’obligeant à faire un long arrêt à l’abri à Thouarcé.
Pendant près de deux heures, je pédale sous la pluie et contre le vent ce qui ne m’incite pas à sortir l’appareil photo. Je profite d’une courte accalmie avant que les averses ne reprennent pour faire des clichés du Layon
C’est à Chaudefonds que je vais entamer la redoutable ascension du col d’Ardenay qui culmine à 75 m d’altitude. 1,7 km d’ascension pour 60 m de dénivelée positive ! Néanmoins c’est un vrai col situé sur une ligne de partage des eaux du Layon et du Louet.
Une courte descente me permet de longer le Louet et de rejoindre la Loire quelques kilomètres plus loin à Chalonnes-sur-Loire.
Je suis affamé et transi et je cherche un petit restaurant où je pourrais manger, me mettre à l’abri et me réchauffer. C’est lundi et je ne trouve rien. Je prends l’itinéraire de la Loire à vélo et trouve mon bonheur dix kilomètres plus loin à Montjean-sur-Loire.
Dans ce restaurant il y a déjà des cyclovoyageurs qui ont eu la même idée. L’un d’entre eux m’interpelle et nous discutons pendant que j’engloutis poulet basquaise, pommes de terre accompagnés d’une petit verre de … côteaux du Layon et d’un autre de rouge d’Anjou. D’autres cyclovoyageurs vont arriver et se succéder durant tout le repas.
Après une heure d’arrêt, je repars sous un timide soleil mais avec un vent défavorable qui s’est renforcé. Je vais suivre la Loire jusqu’à l’arrivée quinze kilomètres plus loin.
Je finis par arriver à Saint-Florent-le-Vieil, site BPF, qui sera le terme de mon étape où j’ai réservé un hébergement au camping. Le camping n’ouvrant qu’à dix-sept heures, je monte au village voir l’abbaye qui est le centre d’intérêt de ce site.
Je redescends du village, franchis un pont sur la Loire et rejoins mon camping qui est situé sur une île. Alors que sur le pont il est indiqué que je passe dans le département de Loire-Atlantique, le camping est lui toujours dans le département du Maine-et-Loire.
Je prends possession de mon hébergement
Hier, outre le confort j’ai bien fait de prendre l’hébergement en “dur”. De nombreux orages (vent violent, éclairs, pluie) ont éclaté pendant la nuit et j’ai pu passer une nuit sereine. Cette nuit, de nouvelles précipitations abondantes sont annoncées et demain je n’aurai pas à plier la tente sous la pluie.
La vidéo du parcours de l’étape
En fonction de votre navigateur vous avez la possibilité de contrôler les paramètres de la vidéo soit avec un clic droit de souris (Firefox) en survolant la vidéo soit à l’aide des commandes en bas à droite du lecteur (chrome…).
B20220523
Doué-la-Fontaine (49) → Saint-Florent-le-Vieil (49)
Laisser un commentaire