Jour 20 — Mardi 27 Mai
Une étape courte car nous nous enfonçons dans la montagne et les lieux d’hébergements possibles sont éloignés les uns des autres. D’autre part, le temps est très menaçant. Il pleuvra d’ailleurs peu après notre arrivée. Nous n’avons toujours pas reçu une goutte de pluie depuis notre départ. Demain, nous risquons de nous mouiller et nous serons à plus de 1500 m d’altitude.
La vidéo du parcours de l’étape
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Vidéo générée par l’application Relive
Pas grand chose à dire sur l’étape elle-même, hormis un nouveau bris de rayon qui attendra le prochain vélociste. Avec une roue rayonnée classiquement à 36 rayons, le voile est assez léger pour pouvoir continuer à rouler contrairement au même problème avec des roues modernes.
Nous faisons étape dans un petit hôtel en pleine montagne. L’accueil à l’hôtel a été assez particulier mais chaleureux : au restaurant au décor « exotique » où des tableaux religieux byzantins cohabitent avec des portraits peints du patron.
Ci-dessous quelques photos de la salle à manger.
Ce patron, en chair et en os, nous apporte la carte et nous invite à choisir notre menu. Quand nous avons choisi et lui passons commande, il nous conseille fortement puis nous impose ses plats à l’aide de croquis qu’il dessine sur la nappe en papier. (Nous comprenons aussi à ce moment que tous les tableaux qui décorent la salle sont les oeuvres du chef). Nous mangerons ainsi : une soupe chaude avec pois chiches, saucisse. Un autre plat indéfinissable mais goûteux dans lequel nous reconnaissons des lardons, de l’œuf, de la panure et de la pomme de terre écrasée. Puis du civet de cerf et de la queue de « toro » ; c’était très copieux et très bon.C’est la première fois que nous ne mangeons pas dans une salle avec une télé dont le son est poussé au maximum.
L’après-midi est consacré à la mise à jour du site, au tri de photos et au recensement des cols franchis mais aussi à nous réchauffer car il ne fait pas chaud à 1400 m d’altitude.
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