Soixante et onzième jour — Mardi 05 Juillet
Hier soir, après le repas,avec Christine et Guy nous sommes allés faire une petite promenade digestive le long de la Digue à la Mer ce qui a permis de voir l’état du revêtement.
La vidéo du parcours de l’étape
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Vidéo générée par l’application Relive
A 8h, je retrouve Denis Chouquet-Stringer qui est venu des Alpilles me faire l’amitié de m’accompagner en VTT sur la Digue à la Mer. En fait le revêtement est dur et a visiblement été refait (peu de trous) sauf sur un peu moins de 200 m où il faut pousser le vélo dans le sable. Nous arrivons ainsi très rapidement à Salin de Giraud et au bac de Barcarin où Denis rebrousse chemin pour retrouver sa voiture aux Saintes-Maries.
La suite de l’étape sera beaucoup moins agréable : c’est d’abord une longue traversée de zones industrielles ou portuaires sur une route où circulent à très vive allure beaucoup de camions. Heureusement, il y a un large accotement goudronné sauf à deux endroits pièges (passage inférieur sous la voie ferrée et un pont assez étroit) où j’attends qu’il n’y ait pas de véhicule en vue pour les franchir. Je quitte ensuite cette route pour rejoindre Fos-sur-Mer par une petite route qui s’avère circulante et qui n’a, elle, aucun accotement de sécurité. La traversée de la ville se fait sur une avenue ombragée, fréquentée par les voitures et étroite. Visiblement à Fos, on ne se préoccupe pas du vélo. Pour rejoindre Port-de-Bouc, je ne vois que la deux fois deux voies :
je m’arrête à l’office de tourisme pour demander s’il y a une autre solution et on me dit que c’est soit la 4 voies dangereuse soit une piste le long des plages. J’opte pour cette deuxième solution : c’est une piste très large qui a du être goudronnée un jour mais qui secoue terriblement et est très pénible. La Digue à la Mer en comparaison c’était du billard. C’est rageant quand on voit que l’investissement financier pour permettre aux cyclistes de faire cette jonction en toute sécurité ne serait pas énorme car il n’y a aucun travail de terrassement à faire. Visiblement, certaines communes ou départements n’ont aucun intérêt pour le vélo. C’est, hélas, un constat que je fais régulièrement sur ce voyage où je peux faire beaucoup de comparaisons.
Une étape à Martigues (très jolie ville) pour le repas et je repars sous la canicule.
L’ascension du col de la Gatasse (120m) après le repas est difficile à cause de la chaleur mais celle de Rove où il y a 200 m de dénivelé avant Marseille sera encore plus difficile car la chaleur est encore accentuée le long des rochers blancs qui bordent la route. Une belle descente rapide m’amène ensuite directement à Marseille. La circulation et la chaleur étaient si intenses que je n’ai pas eu envie de m’arrêter prendre des photos et pourtant il y avait de beaux points de vue à certains endroits.
Etape-67
Les Saintes-Maries-de-la-Mer → Marseille 111 km
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