Tour d’Irlande : Jour 04 — Vendredi 10 Mai
Cette étape s’est déroulée sous le beau temps. .
C’est sous un ciel bleu azur que je m’élance sur mon vélo vers 8h30. Les jambes tournent rond et la forme est au rendez-vous. Au sixième kilomètre, une rencontre inattendue : un magnifique renard surgit devant moi avant de se faufiler dans un buisson.
C’est vallonné mais les côtes ne sont pas très raides. Malheureusement, les routes sont souvent bordées de haies épaisses qui m’empêchent de profiter de panoramas .
Ce n’est toujours pas la verte Irlande des cartes postales. Seules quelques éclaircies dans les haies laissent entrevoir des terres marron. De nombreux prés viennent d’être labourés et semés. Le maïs commence à peine à sortir dans quelques champs. Dans cette île, je ne pense pas qu’il sera en manque d’eau. Pas de moutons dans la campagne, mais quelques troupeaux de vaches paissent dans les prés.
Je traverse également quelques agglomérations où la circulation est plus dense. Heureusement, chaque grand axe routier dispose d’un accotement matérialisé qui permet de rouler en toute sécurité.
La mer ne se dévoile qu’au quarante-troisième kilomètre, et pas sous son plus beau jour : c’est le port industriel de Cobh qui s’offre à moi. Après Cobh, je prends un bac gratuit pour traverser un bras de mer (cela change des 3 euros que j’ai déboursés avant-hier pour une distance similaire).
À l’approche de Carrigaline, la circulation se densifie. Heureusement, je rejoins rapidement une voie verte très agréable qui me conduit à Crosshaven en longeant un bras de mer sur huit kilomètres. Piétons et cyclistes cohabitent harmonieusement sur cette voie, chacun respectant son espace, contrairement à ce qu’on observe souvent en France. Je croise quelques cyclistes, mais ce sont surtout les joggeurs qui sont les plus nombreux sur cette portion.
À partir de Crosshaven, les côtes s’avèrent très pentues, me rappelant l’étape de l’avant-veille. Le décor reste inchangé : haies, champs cultivés et pâturages dominent le paysage. Seules quelques rares apparitions de la mer viennent rompre la monotonie, avant une belle descente finale qui y conduit.
Enfin, j’arrive à Kinsale, une ville très fréquentée, notamment par des Français. La circulation est dense, bien loin du calme que j’y avais trouvé lors de mon passage en 1992. Je me rends à l’office de tourisme pour trouver un hébergement. Ils me fournissent une liste de chambres d’hôtes et je décroche mon bonheur au troisième appel téléphonique.
Je décide de reporter la visite de Kinsale à la soirée, espérant que l’agitation aura diminué. Douche et rasage effectués, je me lance à la découverte de la ville et me rends dans un pub-restaurant recommandé par mon hôte, où l’on m’avait promis de la musique traditionnelle. Malheureusement, ce ne sera pas le cas ce soir. Je me console néanmoins avec un délicieux plat de poisson frais accompagné d’une excellente bière blonde locale.
La vidéo du parcours de l’étape
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