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Tour d’Irlande : Jour 11 — Vendredi 17 Mai
pour afficher la carte en plein écranJe ne me doute pas ce matin, sous un ciel bas, que je vais vivre ma plus belle étape depuis mon arrivée en Irlande. Avant-hier, j’avais beaucoup apprécié le tour de la péninsule de Sheep’s Head. Hier, la côte Est de Beara m’a un peu déçu, même si la fin m’a plu. La côte Ouest, quant à elle, est splendide.
Malgré le temps menaçant, je décide de faire de nombreux arrêts photo. Tant pis si je me fais mouiller !
Dès le départ, au sommet de la première côte le décor est planté.
Une succession de bosses va me conduire sur une quinzaine de kilomètres jusqu’à Eyeries. Une succession de montées et de descentes me conduit sur une quinzaine de kilomètres jusqu’à Eyeries. À chaque sommet, chaque virage, un nouveau paysage se dessine, m’imposant un arrêt photo.
De grosses rafales de vent se mettent à souffler. Vont-elles amener de nouveaux nuages, de la pluie ou chasser les gros qui sont au-dessus de mon casque ? La troisième hypothèse se réalise : je prends quelques gouttes qui n’ont pas le temps de mouiller puis le ciel s’éclaircit un peu. Je peux continuer à mitrailler avec l’appareil photo.
J’arrive à Eyeries après avoir mis une heure et demie pour faire les quinze kilomètres depuis Allihies.
Je pensais en avoir fini avec les « sky roads », mais ça recommence après quelques kilomètres un peu plus faciles jusqu’à Ardgroom. Les troupeaux de vaches laissent place aux moutons. Je n’ai pas réussi à m’arrêter à un endroit suffisamment sécurisé pour les photographier.
Ensuite jusqu’à Lauragh, la route est un peu plus facile.
Il est déjà 13h10 et je n’ai pas pensé à manger, pris par la beauté des paysages et certainement calé par le gros petit-déjeuner du matin. Je m’arrête dans un café, 3 km après Lauragh, et commande un sandwich au saumon fumé, accompagné d’une salade de poivrons et concombres, ainsi qu’une demi-pinte de Smithwicks.
Au moment de repartir, premier incident mécanique du voyage : la béquille du vélo, soumise à rude épreuve avec le chargement et les multiples arrêts, se casse. C’est assez ennuyeux car je ne pourrai certainement pas prendre certaines photos s’il n’y a rien pour poser le vélo. Il sera aussi beaucoup plus difficile de décrocher et raccrocher les sacoches à l’étape. J’ai repéré lors de la préparation de mon voyage qu’il y a un vélociste à Killarney où j’ai prévu de faire étape demain. J’espère y trouver une nouvelle béquille. La fin de l’étape est beaucoup plus relaxe. Elle offre encore quelques belles vues.
J’arrive à Kenmare vers 15 h. À l’entrée du village, je repère un magasin de vélo et m’y rends aussitôt. Malheureusement, ils n’ont que des béquilles trop légères pour mon semi-remorque.
Je me dirige alors vers l’office de tourisme pour trouver un Bed and Breakfast, mais il est fermé. Après quelques recherches sur Internet, j’en trouve un situé à 4 km, près de l’endroit où je suis passé plus tôt. Je retourne donc sur mes pas et termine cette étape à 16h30.
Demain, une petite étape m’attend.
La vidéo du parcours de l’étape
En fonction de votre navigateur vous avez la possibilité de contrôler les paramètres de la vidéo soit avec un clic droit de souris (Firefox) en survolant la vidéo soit à l’aide des commandes en bas à droite du lecteur (chrome…).
Yvette Gerolami dit :
vercaigne rené 
victor 
Laffitte Jean-Jacques 
Aimé GALDIN
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