Tour d’Irlande : Jour 22 — Mardi 28 Mai
Je pars sous la pluie, qui m’accompagne pendant 95% de l’étape, avec un vent violent, soit latéral, soit défavorable.
Les dix premiers kilomètres et la traversée de Galway ne sont pas agréables à cause du flux de circulation des gens se rendant au travail. Depuis Galway, je choisis de suivre l’Eurovélo 1 pour quitter un peu le littoral et varier les paysages. Pendant longtemps, je me demande si c’était le bon choix.
La sortie de Galway est très physique, avec des “ramponneaux” sur une route étroite où les voitures ne peuvent pas se croiser. Heureusement, à cette heure, elles circulent dans un seul sens, sans interruption, probablement des travailleurs rejoignant Galway. Être à contresens du flot, comme je le suis, est sans doute préférable.
L’Eurovélo 1 fait des détours dans une campagne sans grand intérêt, excepté la tranquillité de la route et quelques passages ombragés, m’évitant de souffrir de la canicule.
Après 25 km, je rejoins une nationale que je vais suivre sur 22 km. À ce moment-là, je regrette encore plus de ne pas avoir pris la route du bord de mer. Puis, au onzième kilomètre, je commence à changer d’avis. Les lacs et les montagnes du Connemara apparaissent enfin. Malgré la pluie et un éclairage défaillant, le paysage est prometteur. Ces onze kilomètres sur cette grande route doivent être superbes par beau temps.
Je quitte cette route pour bifurquer plein sud et prendre une route sans circulation longeant de nombreux autres lacs. Malheureusement, la pluie redouble d’intensité, m’empêchant de prendre des photos.
Puis elle se calme quelques instants, juste le temps d’une photo…
…avant de reprendre. Les kilomètres défilent lentement face au vent, tandis que la charge de la batterie du vélo décroît rapidement.
J’arrive au village de Kilkieran où je m’arrête à l’épicerie. Les batteries du bonhomme ne valent pas mieux que celle du vélo. J’achète des plats chauds pour un repas équilibré : lasagnes et pommes de terre, que je mange en plein vent, profitant d’une éclaircie, sur des tables devant l’épicerie. Je demande s’il y a des possibilités d’hébergement dans le village, n’ayant vu aucun panneau de B&B. La vendeuse me dit qu’elle va essayer de m’en trouver un pendant que je me restaure. Elle en trouve un, disponible à 17 h alors qu’il est 13 h 45. Tant pis, j’attendrai au chaud dans l’épicerie, le prochain lieu d’hébergement hypothétique étant situé à 15 km.
Après une heure et demie d’attente, l’hôtesse du B&B appelle l’épicerie pour dire que la chambre est prête. Je m’y rends aussitôt, en faisant un aller-retour inutile de 4 km car je suis passé devant sans le voir, faute de panneau.
Fin d’une étape galère, place à la récupération…
La vidéo du parcours de l’étape
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