Jour 12 — Samedi 26 Mai

Il fait très beau au départ mais bien vite le ciel va se couvrir. Le départ ressemble fort à l’arrivée d’hier : quelques kilomètres assez plats en rase campagne suivis d’une côte pour monter sur une colline et évoluer un moment en forêt.

La vidéo du parcours de l’étape

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Vidéo générée par l’application Relive

Après quelques kilomètres, je m’arrête pour téléphoner au camping où j’avais prévu de faire étape afin de savoir s’il est ouvert. Je m’y prends tôt car il n’y a que deux campings sur les cent prochains kilomètres de mon parcours. Ce que je craignais se vérifie, le camping est fermé et je ne suis pas en état de faire 150 km. Les chambres d’hôtes ne sont pas nombreuses non plus sur mon parcours. J’en trouve finalement une, onze kilomètres avant mon étape prévisionnelle, ce qui rallongera d’autant l’étape de demain qui devrait ainsi dépasser les cent kilomètres.

Après avoir réglé ce problème d’hébergement,  j’aborde la première côte qui va m’emmener jusqu’à Saint-Vérain, BPF de la Nièvre. Je m’y arrête, fais quelques photos et repars pour le sommet de la colline.

Je fais quelques kilomètres en forêt et c’est sur la crête que je commence à recevoir quelques gouttes de pluie. Je ne bâche pas car c’est plus clair dans la direction où je vais et que je commence à descendre. Cela s’avère le bon choix.

J’arrive après trente kilomètres relativement faciles à Neuvy-sur Loire. Je traverse la Loire pour rejoindre la véloroute de la Loire à Vélo. J’aurai d’autres occasions de côtoyer la Loire dans la suite de mon voyage.

Je vais suivre cette véloroute, que j’avais déjà empruntée dans l’autre sens lors de voyage arrosé de 2016, sur une quinzaine de kilomètres. Elle n’est pas revêtue tout le long mais avec une randonneuse il n’y a aucun problème. Elle longe tantôt la Loire, souvent cachée par les arbres, tantôt le canal latéral à la Loire. J’ai un léger vent de face et quelques gouttes d’eau commencent à tomber mais pas suffisamment pour me mouiller.

Alors que ce devait être la partie la plus facile de l’étape, c’est sur cette portion que je me fatigue le plus.

A Châtillon-sur-Loire, je monte sur la colline et ensuite une succession de faut plats montants ou descendants me conduisent jusqu’à Autry-le Châtel.

Demain, une grosse étape m’attend en Sologne. Elle ne sera pas accidentée mais si j’ai le vent défavorable comme aujourd’hui, elle risque d’être difficile. Luc, un ami Cent Cols de St-Denis-sur-Loire, doit venir à ma rencontre et m’emmener ensuite chez lui. Ne vous affolez pas, si vous ne voyez pas le compte-rendu demain soir. Je risque d’arriver tard et par politesse et reconnaissance envers mes hôtes, je privilégierai la rencontre…

La trace GPS de l’étape