Jour 3 — Jeudi 17 Mai
J’ai passé une mauvaise nuit. Un fort bruit de moteur, venant sans doute d’une usine à proximité, a duré toute la nuit et a perturbé mon sommeil. L’étape s’annonce musclée et je me demande si je vais avoir bien récupéré.
La vidéo du parcours de l’étape
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Vidéo générée par l’application Relive
Je démarre néanmoins avec de bonnes sensations dans les jambes. Il fait encore frais et j’ai choisi une fois de plus de partir habillé en maillot manches longues et corsaire. Bien m’en a pris car le soleil a joué à cache-cache toute la journée et n’a pas eu le temps de me réchauffer.
La traversée de Villefranche-sur-Saône et sa banlieue est assez pénible à cette heure où les gens vont au travail. Dès que je retrouve une petite route, les choses s’arrangent. Une longue montée, avec des pourcentages n’excédant pas 6%, dans un paysage alternant vignes, prés et villages aux maisons en pierres va me conduire jusqu’à Oingt, premier site BPF du voyage.
Peu avant Oingt, je fais un petit détour pour aller cueillir le col du Bansillon. Il n’est pas loin (environ 500 m) mais il fait très mal aux jambes sur des pourcentages entre 11 et 13%. Les vingt-cinq kilos de bagages me collent à la route.
Je prends le temps de visiter Oingt qui est un très joli village médiéval.
Après la visite d’Oingt, une longue descente va me faire perdre toute la dénivelée chèrement acquise et me conduire dans un Beaujolais différent de celui connu par ses crus : les vignes ont disparu au profit de pâturages ou de bois. C’est d’abord un long faux plat montant d’une dizaine de kilomètres jusqu’à St-Clément-sur-Valsonne avant de prendre, peu après, une petite route qui mène au col de la Croix Paquet. Sur les premiers hectomètres de cette route, je me trouve face à une rampe à 14 % . La pente oscillera ensuite entre 11 et 13 % jusqu’au col. L’ascension n’a fait que deux kilomètres mais je m’en souviendrai. Les cols suivants seront beaucoup plus faciles à négocier. J’atteins ainsi le col des Sauvages, second site BPF de la journée et point culminant de l’étape avant de redescendre sur Amplepuis.
A Amplepuis, je commence à ressentir la fatigue et je téléphone au camping où j’avais prévu de faire étape mais personne ne répond. Je me rappelle alors avoir séjourné dans une chambre d’hôtes à proximité avec mes amis savoyards en 1999. Nous y avions établi un camp de base pour collectionner un certain nombre de cols de cette partie du Beaujolais. Je cherche sur la carte et je localise, sans réelle certitude que ce soit celle-ci, une chambre d’hôtes à quelques kilomètres mais à proximité de mon parcours. Je poursuis mon chemin et vois le panneau indiquant la chambre d’hôte. Un petit coup de fil me permet de réserver une chambre et la personne accepte en plus de faire un repas alors qu’elle ne l’avait pas prévu.
A l’arrivée, l’accueil est chaleureux et l’hôtesse se souvient bien du groupe de Savoyards qui avaient été ses premiers clients à l’ouverture de ses chambres d’hôtes, il y a près de 20 ans.
Une bonne adresse à retenir: la Clef des Champs au hameau la Feydolliere à Saint-Jean-la-Bussière
La trace GPS de l’étape
Jour-03-VI2018
Villefranche-sur-Saône (69) → Saint-Jean-la-Bussière (69)Troisième étape
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