Jour 4 — Vendredi 18 Mai
La journée a été difficile : par la longueur de l’étape et les différents cols escaladés d’une part et les conditions climatiques (froid le matin, chaleur l’après-midi) d’autre part.
La vidéo du parcours de l’étape
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Vidéo générée par l’application Relive
Je suis très fatigué et bien installé au camping aussi je vais prendre une journée de repos demain.
Le linge est lavé et étendu, je peux reprendre le compte-rendu non sans être allé refaire une photo du lac et du château de La Clayette sous de meilleures conditions d’éclairage qu’hier où ils étaient à contrejour.
Revenons maintenant sur l’étape :
Sur les conseils de mon hôtesse, je prends le chemin, tout à fait cyclable le long du lac des Sapins. A cette heure, c’est calme je ne croise que quelques joggers. Des pêcheurs sont déjà en action en barque ou sur le bord du lac. Je me perds un peu vers le bout du lac avant de rejoindre la route départementale.
Une longue montée d’une quinzaine de kilomètre m’attend pour rejoindre le col des Ecorbans, point haut de l’étape du jour à 825 m. d’altitude. Les pentes ne sont pas raides sauf sur les deux derniers kilomètres à partir de Ranchal où la route se relève un peu sans toutefois dépasser les 7%. Les jambes sont dures. J’ai choisi le cuissard court mais je ne cesse de mettre et enlever la gore-tex au gré des variations de température et d’efforts. Un coup froid un coup trop chaud, je ne suis pas très bien durant cette montée de la vallée du Reins faite pratiquement entièrement à l’ombre. Au col, je n’ai fait que 20 km et il m’a fallu près de trois heures.
Je continue ma route et passe le col des Aillets et des Echarmeaux en descente. C’est là que je trouve enfin le soleil que je n’ai pas beaucoup vu depuis le départ du voyage.
Une longue descente, sur une route fréquentée, m’emmène à Beaujeu, site BPF du Rhône.
Il commence à faire très chaud. Je me ravitaille et pique-nique au soleil et repars pour la deuxième difficulté de la journée: le col de Crie (622 m.). Les pentes n’excèdent pas les 4 à 5% mais avec la chaleur, la digestion et la fatigue accumulée, je n’avance pas et multiplie les arrêts et après 1 h 30 d’efforts pour seulement 10 km j’arrive au col.
Une courte descente jusqu’à Monsols et c’est l’ascension du col de Champ Juin (731 m.) qui débute. Les pourcentages sont un peu plus durs que ceux du col précédent mais je me sens beaucoup mieux.
A un kilomètre du sommet, je vois arriver à ma rencontre Jeannot Verchère et Henri Crépet, deux membres du Club des Cent Cols, accompagnés d’une membre de leur club de Chaufailles. Ils m’accompagneront jusqu’à la Clayette en me faisant un peu dévier de mon itinéraire prévisionnel pour emprunter une autre route tranquille.
Dans les premiers kilomètres de la descente du col nous évoluons dans une remarquable forêt de sapins de Douglas qui n’a pas encore été exploitée. J’avais pu auparavant observer quelques pans entiers de montagnes du Beaujolais déboisés ce qui n’était pas très esthétique. Nous avons quitté le Beaujolais peu après le col pour pénétrer dans le Brionnais. qui a laissé place à des pâturages ou paissent des Charolaises.
Cette fin d’étape est globalement descendante mais j’arrive très fatigué au pied du château de la Clayette où nous allons boire une petite “mousse” avant de nous séparer.
La trace GPS de l’étape
Jour-04-VI2018
Saint-Jean-la-Bussière (69) → La Clayette (71)Quatrième étape
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