Jour 2 — Samedi 21 Mai
La première nuit en cyclo-camping a été un peu agitée. Tout d’abord des hollandais ayant loué un bungalow ont parlé fort tard sur leur terrasse et ensuite j’ai été réveillé par un courant d’air très frais. Lors du montage de la tente, la fixation d’un œillet du double toit s’est décollée et m’a empêché de pouvoir fermer correctement la tente.
Ce matin, le rangement des sacoches a été laborieux, il y avait du matériel de partout : un problème d’organisation qui je pense se résoudra avec l’expérience. Il s’est passé deux heures quarante cinq entre le réveil et le départ.
La vidéo du parcours de l’étape
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Vidéo générée par l’application Relive
Ensuite, départ sous un beau soleil et une bonne température qui permet de partir tout de suite en « court ». Un sacré contraste avec la température au réveil !
C’est d’abord un premier arrêt chez le vieux cordonnier d’Hauteville-Lompnès qui me reçoit fort sympathiquement et qui en quelques minutes et grâce à une colle adaptée me répare la tente (sa réparation s’avèrera efficace au montage de la tente ce soir). Pendant sa réparation, nous devisons et parlons voyages. Nous échangeons à propos de régions ou pays visités communément par l’un et l’autre (Irlande, Ubaye) et nous séparons sans que cet homme veuille que je le paye.
Puis c’est un départ, tout en douceur sur la plateau d’Hauteville. Je retrouve les paysages caractéristiques du Jura : prés, forêts de sapins, des routes rectilignes qui montent dans des combes. Ici les pentes sont beaucoup plus douces que celles que j’ai rencontrées dans la Jura (plus au nord est) lors de mon tour de la France.
La circulation est si réduite qu’en arrivant dans la vallée à Montréal-la Cluse le contraste est saisissant. Fort heureusement, cela ne durera pas.
Arrêt ensuite à Izernore, BPF. L’église du XVIe siècle est fermée ainsi que le musée d’archéologie. J’en profite pour me ravitailler chez le boucher où un quinzaine de clients me précèdent. Après 20 minutes d’attente, j’achète un bon saucisson sec mais quelques minutes plus tard, en pique-niquant je m’aperçois qu’au saucisson avait été substitué un taboulé (interversion de sac dans la cohue). Très déçu, le saucisson étant mon fruit préféré, j’arrive juste à la fermeture du commerce. Le boucher (encore une rencontre sympathique) me remplace sans problème le taboulé par un saucisson beaucoup plus gros que celui acheté précédemment. De beaux desserts en perspective !
Après Izernore, je choisis de rejoindre Matefelon par une petite route dans les coteaux plutôt que par la route directe de la vallée. Cela me vaudra quelques mètres de dénivelée supplémentaires mais je ne regrette pas ce choix devant la tranquillité de cette route.
Une rapide descente du col de Matefelon me conduit au bord de la rivière d’Ain. Ensuite, je prends la route balcon qui domine cette très belle rivière. Elle monte régulièrement mais hélas, la végétation dense ne permet aucun point de vue sur la rivière.
Puis, jusqu’à la fin de l’étape ce sera à nouveau une succession de combes, de pâturages avec une méchante rampe à 12% avant Fétigny. C’est d’ailleurs en fin d’étape que les pentes sont les plus sévères.
Accueil très sympathique au camping « la Faz » (commune d’Ecrille mais au bord de ma route au pied d’Orgelet). Le gérant aime les cyclistes et me fait une belle réduction sans avoir demandé. Une bonne adresse à retenir.
Ce soir, je suis beaucoup mieux organisé qu’hier soir et le montage de la tente est beaucoup moins laborieux. Un « snack » dans le camping m’a permis de recharger les batteries.
La trace GPS de l’étape
Etape-02
Hauteville-Lompnès (01) Orgelet (39)
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