Jour 32 — Dimanche 18 Juin
Il fait très frais ce matin lorsque je démarre : 11 °C . C’est bien pour la première montée de 5 km qui m’amène à environ 1100 m d’altitude. La température s’est ensuite suffisamment réchauffée pour que je puisse me mettre en manches courtes sur le plateau que je vais découvrir pendant plus de 20 km jusqu’à St-Chély-d’Apcher.
La vidéo du parcours de l’étape
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Vidéo générée par l’application Relive
Le paysage est reposant : des collines boisées, des pâturages et des champs tout juste fauchés où le foin est en train de sécher avant la mise en rouleaux.
A partir de St-Chély-d’Apcher, je pénètre en Margéride. Je grimpe quelques bosses qu’il faut redescendre immédiatement. C’est ainsi que j’arrive aux Estrets, point bas avant l’ascension du col de la Baraque des Bouviers. J’avais calculé qu’il y avait près de 500 m de dénivelée à faire pour atteindre le col. C’était sans compter les multiples descentes qui faisaient perdre l’altitude durement gagnée. J’arrive finalement à St-Denis-en-Margeride, le mercure dépasse les 30 °C et il me reste encore 260 m de dénivelée avant le col. Il n’y aura plus descente et cette dernière partie de l’ascension étant assez ombragée m’épargnera un peu de fatigue.
Le vent s’est levé et autour de 1400 m la température est supportable. Une courte descente et c’est déjà la remontée (courte aussi) vers le col de la Croix de Bor situé à quasiment la même altitude que le col précédent. Rebelote pour le col des Trois Soeurs.
Puis c’est la descente au milieu des champs et des genêts que je retrouve après les avoir quittés dans les Cévennes. Le paysage est à la fois sauvage et reposant.
A partir de 1200 m , la chaleur devient étouffante. la courte remontée vers le col de la Pierre Plantée et la dernière vers Châteauneuf-de-Randon sont très éprouvantes.
J’arrive très fatigué à Châteauneuf-de-Randon mais ce n’est pas étonnant car c’est l’étape qui comporte le plus de dénivelée positive depuis le début du voyage.
A Châteauneuf-de-Randon, il n’y a plus guère de choses à voir. Le château a disparu. La notoriété de ce village est liée au fait que c’est là qu’est mort Du Guesclin alors qu’il assiégeait Chateauneuf pour la libérer des Anglais et des Grandes Compagnies. La tradition rapporte que Du Guesclin mourut au camp de l’Habitarelle situé au pied de la cité, pour avoir bu, un jour de grande chaleur, l’eau trop fraîche de la source de la Glauze. Il en décèdera d’une congestion cérébrale. Logeant justement au hameau de l’Habitarelle, et ayant aussi livré un rude combat aujourd’hui sous la chaleur, j’ai préféré m’abreuver à la source de la Kro afin de ne pas subir le même sort !
La trace GPS de l’étape
Jour-32-Vi2017
Fournels (48) → Châteauneuf-de-Randon (48)Vingt-neuvième étape
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