Jour 33 — Lundi 19 Juin
La vidéo du parcours de l’étape
En fonction de votre navigateur vous avez la possibilité de contrôler les paramètres de la vidéo soit avec un clic droit de souris (Firefox) en survolant la vidéo soit à l’aide des commandes en bas à droite du lecteur (chrome…).
Vidéo générée par l’application Relive
Une étape sauvage aujourd’hui ! Sauvage par la difficulté et les paysages.
Ce matin, je pars sur une montée douce sur la N 88 où il y a très peu de circulation. Je prends à droite une toute petite route n’apparaissant pas sur la carte Michelin pour rejoindre Luc directement sans faire le détour par Langogne. Une route champêtre m’amène au-dessus du Cheylard-l’Evêque que j’aperçois dans un trou beaucoup plus bas. J’espère en mon for intérieur que ce n’est pas le Cheylard que j’aperçois car je ne vois pas d’issue autre que la colline d’en face pour sortir du trou. C’est raté ! Je descends dans le trou et comme je le présumais c’est une côte à plus de 15 % au départ qui m’attend à la sortie du village. La côte dure près d’un kilomètre avant un replat et un nouveau raidillon d’environ 1 km avant de redescendre sur Luc.
A la sortie de Luc , je prends le pont sur l’Allier et entre en Ardèche. Je suis la vallée du ruisseau de Masméjean. La pente est faible mais je dois faire face à un vent violent défavorable. J’ai à ce moment là très mal aux jambes et envisage sérieusement de raccourcir l’étape au camping situé au km 34 peu après St-Etienne-de-Lugdarès au pied du col de Pratazanier. J’arrive près du camping, m’arrête, réfléchis sachant que si je continue je franchirai le point de non retour au col et qu’il me faudra poursuivre ma route pendant encore 50 Km avec quelques difficultés notables à franchir.
Je me lance dans le col de Pratazanier. La pente est soutenue mais j’arrive au col sans trop de difficultés. Une descente dans un décor très sauvage m’amène à Borne.
Il faut continuer à descendre pour franchir le ruisseau de la Borne avant de remonter sur le col de Toutes Aures. Un route étroite, très pentue sur 5 km me conduit, difficilement, faisant face à de violentes rafales de vent, au col situé juste au-dessus du village BPF de Loubaresse.
La suite est beaucoup plus facile. Une remontée en faux plat me conduit au Pas du Loup et ensuite ce ne sera pratiquement que de la descente jusqu’à l’arrivée. Il faut néanmoins faire très attention car le goudron fondu à de nombreux endroits pose des problèmes d’adhérence.
J’arrive aux Vans où j’ai rendez-vous avec Daniel Luis Martinez, membre du Club des cent Cols, qui vient passer un moment avec moi à la sortie de son travail. Nous passons un moment agréable de conversation dans un café sur la place puis Daniel me guide jusqu’au camping avant de rentrer chez lui et de m’inciter à changer mon parcours de demain pour passer par le Bois de Païolive. Je vais bien évidemment suivre ses conseils avisés.
Ce soir, alors que je viens de faire l’étape comportant le plus de dénivelée, je suis moins fatigué qu’hier malgré un départ très laborieux. Le vent m’a protégé de la chaleur. Demain une courte étape me conduira à Vallon-Pont-d’Arc. J’essayerai ainsi de partir très tôt mercredi matin pour déguster les Gorges de l’Ardèche avant la circulation touristique et pouvoir prendre le train à Bollène en début d’après-midi.
La trace GPS de l’étape
Jour-33-Vi2017
Châteauneuf-de-Randon (48) → Les Vans (07)Trentième étape
Laisser un commentaire