Jour 37 — Mardi 25 Juin
Première journée de canicule mais qui s’est bien passée. Les deux premières heures la température n’a jamais excédé les 25°, les côtes ne présentaient pas de pourcentages élevés ce qui m’a permis de rouler sans fatigue. C’est pendant la visite de Château-Renault que la chaleur a commencé à se faire sentir. Ensuite, ce n”est que dans les bosses, la vitesse de déplacement étant insuffisante pour se ventiler, que l’étape est devenue plus difficile.
La vidéo du parcours de l’étape
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Vidéo générée par l’application Relive
Il fait 22°C quand je démarre; une température idéale. À Couture-sur-Loir, je fais un léger détour non prévu pour aller voir la maison de Ronsard. Mais à cette heure matinale , tout est clos et je ne peux pas la voir de près.
Je file à travers la Gâtines Tourangelle, petite sœur de la Beauce, vers Château-Renault, site BPF. Je retrouve des champs de céréales : blé principalement et orge.
vert en mai, jaune en juin
Alors que je n’avais pris que des petites routes non fréquentées, j’arrive à Chateau-Renault par une route à grande circulation doublée d’une pseudo piste cyclable : des branches jonchent le sol et l’une d’entre elles se coince dans mon garde-boue avant (c’est classique) et j’évite la chute de justesse. Ensuite, cette piste aboutit sur une portion de trottoir cyclable très étroit et au revêtement très dégradé.
Des sens uniques, une route barrée par les travaux, pour aller au château ce n’est pas aisé. Il est situé au sommet de cette ville, située dans une vallée très étroite.
L’accès au château se fait en passant sous la Tour de l’Horloge
et donne accès à une promenade sous le donjon
Le château lui-même est le siège de l’hôtel de ville
Cette visite ne m’a pas spécialement ému. J’ai trouvé la Tour de l’horloge et le château, trop “neufs”.
Je repars mais il faut redescendre et remonter sur l’autre versant. C’est une rampe à plus de 15% sur deux-cent mètres qu’il faut escalader avant de se retrouver sur un plateau vallonné.
Au lieu de prendre la départementale qui conduit directement à Neuillé-le-Lierre, je prends une toute petite route balisée itinéraire à vélo. Tout va bien sur ce plateau. Je descends par une courte et raide descente à Villedomer situé en fond de vallée mais il faut remonter à nouveau sur l’autre versant par une rampe à 10%. C’est vraiment à ce moment que je commence à ressentir la forte chaleur. Si j’avais pris la départementale, je me serais épargné ce “coup de cul” car visiblement elle était tracée sur le plateau. J’aurais dû mieux regarder la carte.
Juste avant Neuillé-le-Lierre, je retrouve Luc Rioland, encore un membre du Club des Cent Cols, qui habite près de Blois. Il m’avait offert l’hospitalité lors de mon voyage 2018 et cette année encore il vient à ma rencontre.
Nous nous dirigeons vers Amboise où nous nous restaurons (le thermomètre de la pharmacie affiche une température extérieure de 37°, tout va bien), prenons quelques photos avant de repartir pour Chenonceaux.
Nous passons derrière le clos Lucé où sont exposées les inventions de Léonard de Vinci mais ne nous arrêtons pas car je l’ai déjà visité au cours d’un voyage estival.
Nous quittons la vallée de la Loire par une bonne côte pour rejoindre un plateau avant de plonger dans la vallée du Cher. La route n’est pas très agréable car elle est très fréquentée par les touristes automobilistes qui font des circuits de château en château.
Nous arrivons à Chenonceaux et nous arrêtons à l’office de tourisme pour faire tamponner ma carte de BPF. L’accueil est chaleureux et les hôtesses nous proposent de l’eau fraîche pour remplir nos bidons.
Nous repartons et rejoignons un camping situé au bord du Cher où je réserve un emplacement avant de repartir voir le château.
Mais auparavant, nous allons voir le barrage à aiguilles sur le Cher à côté du camping.
Nous traversons le Cher et empruntons une jolie piste non revêtue pour atteindre le château, loin de la foule qui fait la queue pour y accéder. J’avais emprunté cette piste en 1994 à l’occasion de la semaine fédérale de cyclotourisme de Mer et j’avais été incapable de la retrouver quelques années plus tard à l’occasion de mon voyage estival dans la région. Luc était l’un des organisateurs de cette belle semaine fédérale et il n’a donc aucune difficulté pour me guider vers cette piste que je voulais emprunter.
Je ne suis pas déçu car les vues sur le château sont superbes.
Nous retournons au camping où nous pouvons continuer à discuter autour de bonnes mousses bien fraîches alors que le mercure atteint des sommets. Luc doit reprendre la route sous la canicule pour aller récupérer sa voiture qu’il a laissée à Amboise.
Encore une belle rencontre qui aura une suite puisque nous dinerons ensemble demain soir.
La trace GPS de l’étape
Jour-37-VI2019
Poncé-sur-le-Loir (72) → Chisseaux (37)Trente-cinquième étape
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