Jour 8 — Lundi 27 Mai
Ce soir, Je ne serai pas très disert car je suis arrivé tardivement au terme de l’étape. Une longue halte à midi chez un couple de grands randonneurs Cent Cols du côté de Creil et un portail fermé à clé à mon arrivée dans un Airbnb ne m’ont permis d’être opérationnel pour narrer le récit de cette riche journée qu’à dix-neuf heures. Il me reste encore à préparer le dîner.
Hier soir, j’ai décidé de modifier mon parcours en passant par Compiègne afin d’essayer de trouver un vélociste pour régler mon changement de vitesses.
La vidéo du parcours de l’étape
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Vidéo générée par l’application Relive
Le ciel est encore un peu chargé ce matin mais la température est meilleure que celles aux départs des jours précédents. Il fait 19°C. Juste après le départ, je reçois un coup de téléphone de Guy Garcin, membre régional du Club des Cent Cols qui propose de rouler avec moi cet après-midi.
Contrairement aux deux derniers jours, il n’y a pas d’échauffement. Ce sont tout de suite des côtes qui se présentent. Ces côtes présentent des pourcentages plus raisonnables que celle rencontrées aussi dans le Vexin, entre Cergy et Giverny en 2016
Images du Vexin
Après 30 km de routes vallonnées, j’ai déjà une dénivelée positive conséquente. C’est à ce moment-là qu’arrive à ma rencontre Roger Dewulder. Il a été prévenu par Guy et je suis invité à déjeuner chez lui, moyennant un petit détour de deux kilomètres.
Roger, avec sa femme Ghislaine, sont tous deux membres du Club des Cent Cols et randonneurs au long cours. Ils ont fini la collection des BPF et en recommencent une nouvelle. Ils ont aussi effectué des diagonales en tandem.
Les vingt kilomètres qui nous séparent de son domicile passent très vite avec un tel compagnon de route. Nous arrivons à midi pile et Ghislaine ainsi que Guy nous attendent.
Ghislaine et Roger sont des Chtis exilés dans l’Oise. Au menu il est prévu des frites. Elles se révéleront très savoureuses grâce à la sélection des pommes de terres et le savoir faire de Ghislaine. Nous discutons beaucoup et c’est à regret qu’il faut nous séparer, ayant encore plus de quarante kilomètres à effectuer pour terminer mon étape.
Cet après-midi, Guy a pris le relais de Roger pour m’accompagner. Les treize premiers kilomètres dans une zone urbanisée (nous ne sommes qu’à cinquante kilomètres de Paris) ne sont guère intéressants. La conversation de Guy, en revanche, l’est beaucoup plus et permet d’avaler les kilomètres sans ennui. Les derniers kilomètres sont mêmes très agréables sur la belle voie verte au bord de l’Oise. Arrivé au centre de Compiègne, Guy fait demi-tour et je rejoins le logement que j’ai réservé.
J’arrive au gîte et trouve le portail fermé à clé alors qu’il devait être ouvert. Malheureusement un autre locataire avait fermé le portail contrairement aux consignes laissées par la propriétaire. Je n’arrive pas à la joindre au téléphone et finalement après une heure d’attente devant le portail, le téléphone sonne et la propriétaire me donne les instructions nécessaires à la prise de possession de ma chambre.
Après cette belle journée, riche en rencontres, demain, la pluie est annoncée. Je vais en profiter pour essayer de faire réparer mon vélo et peut-être prendre une journée de repos bien que je sois en pleine forme. En fonction du temps pris par la réparation et en fonction de la météo, je vais essayer d’aller visiter la clairière de l’Armistice de Rethondes où se trouvait le wagon dans lequel ont été signés l’armistice du entre la France, ses alliés et l’Allemagne, puis l’armistice du 22 juin 1940 entre la France et le Troisième Reich.
Un grand merci à Ghislaine, Roger et Guy pour leurs attentions qui feront de cette journée un excellent souvenir.
La trace GPS de l’étape
Jour-08-VI2019
Chaumont-en-Vexin (60) → Venette (près de Compiègne 60)Huitième étape
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