Jour 7 — Dimanche 26 Mai
Après une bonne nuit de récupération, je me mets en route sous un léger crachin. La température est toujours fraiche, 12°C et le vent souffle. Il va m’être favorable jusqu’à Louviers, situé à une vingtaine de kilomètres et faiblira par la suite. L’étape s’est déroulée sous un ciel menaçant toute la journée.
La vidéo du parcours de l’étape
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Vidéo générée par l’application Relive
A la sortie de Louviers, une bonne côte se présente. Je mets les plus petits développements et j’ai la mauvaise surprise de constater que mon changement de vitesse est désindexé et que je n’ai plus que onze rapports possibles au lieu de quatorze. Il va falloir passer chez un vélociste quand j’en trouverai un sur ma route. Cette côte m’amène sur “les Monts” d’où j’ai une vue aérienne sur la Seine.
Je descends par un sentier (1km) pour rejoindre une petite route au bord de la Seine que je vais suivre sur une petite dizaine de kilomètres. Aucune circulation sur cette route, des voitures de pêcheurs sont déjà stationnées.
Je quitte à regret cette petite route bucolique pour en rejoindre une plus importante où les voitures roulent à vive allure. Cette route me conduit rapidement aux portes des Andelys, site BPF de l’Eure.
Je rentre dans la ville et trouve beaucoup d’animation et de circulation. Je suis un peu “étourdi” par toute cette agitation car depuis mon départ je n’ai roulé que sur de petites routes tranquilles. Beaucoup de monde autour de l’église de petit Andelys.
Je file au grand Andelys et j’y trouve aussi beaucoup de monde et de circulation. J’avais prévu d’y faire éventuellement étape car il n’y aura plus de camping ouvert sur ma route pendant cent cinquante kilomètres. Mais n’ayant fait que quarante cinq kilomètres et ne ressentant pas de fatigue musculaire, je décide de poursuivre ma route et de dormir à l’hôtel. J’ai un peu de crainte pour la suite de l’étape car je dois emprunter une route à grande circulation sur une quinzaine de kilomètres. C’est dimanche, il n’y aura donc pas de camions et finalement peu de circulation.
L’étape se poursuit sur des routes champêtres. Une voie verte sur quelques kilomètres m’amène à Gisors où j’ai encore vu quelques maisons à colombages .
La trace GPS de l’étape
Je viens d’entrer dans le Vexin et ses routes vallonnées. Les jambes étaient lourdes en fin de parcours et j’ai vu arriver avec soulagement la fin de l’étape. J’ai quitté la Normandie pour l’Ile-de-France peu avant l’arrivée.
Hier, pour ma dernière soirée en Normandie, avant d’y retourner dans trois semaines, je me suis offert un excellent cidre normand.
Ce soir, c’est un comble : j’ai une chambre conçue pour une personne à mobilité réduite alors que j’ai l’impression d’avoir déjà pas mal avancé !
Jour-07-VI2019
Le Neubourg (27) → Chaumont-en-Vexin (60)Septième étape
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