Prologue VI 2022a — Vendredi 01 Avril
L’association des amis du randonneur a organisé 3 jours de vélo aux confins du Cotentin avec en bonus la traversée à pied de la baie du Mont-St-Michel avec un guide.
Vendredi 1er avril
Le premier jour nous a conduit à quelques kilomètres du Mont-St-Michel en empruntant une route vallonée qui suivait la Sélune, fleuve côtier. La température oscillera de 4 à 10 ° et à l’approche du Mont un vent violent nous a frigorifié décourageant un certain nombre de randonneurs d’approcher la merveille de plus près. Après un détour à la pointe de Roche-Torin, c’est un retour par la voie verte de la Véloscénie qui nous a permis de rejoindre notre point de départ. Nous sommes arrivés secs malgré deux petites averses de grésil.
La vidéo du parcours du jour 1
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Vidéo générée par l’application Relive
Samedi 2 avril
Le deuxième jour nous conduira au pays du Poiré (boisson pétillante et savoureuse à base de poire, emblématique des pays mortainais et domfrontais) et des Légendes. Il fait 0° degré au départ et les routes que nous devons prendre risquent d’êtres verglacées par endroit. Nous empruntons donc la voie verte jusqu’à Barenton. La voie verte construite sur une ancienne voie ferrée monte régulièrement sur des pentes n’excédant pas 2%.
Après Barenton, le parcours sera bien vallonné. Nous allons visiter le musée du Poiré situé à quelques kilomètres avant de rejoindre le site de la Fosse Arthour.
Marc et Brigitte Jeanne nos guides nous décrivent le site : « Cet endroit au caractère sauvage, situé à la frontière des départements de l’Orne et de la Manche, est particulièrement apprécié des amateurs d’escalade. le caractère sauvage et mystérieux du lieu est propice aux légendes…
Selon la légende Arthurienne, et comme le racontent les Normands, Arthur et Guenièvre décidèrent de se retirer dans la région, pour vivre leurs derniers jours, chacun de leur côté, dans des grottes séparées par la Sance, rivière qui en creusant le grès a façonné le site. Cependant, Arthur n’avait pas le droit de rendre visite à la reine autrement qu’au coucher du soleil. Mais Arthur ne put s’y résoudre et trouva la mort en tombant dans le ravin, précipité par la génie de la Fosse.
Malheureusement l’éclairage sombre du lieu et les doigts engourdis par le froid n’ont pas incité à photographier le site. Le refuge à l’auberge pour une boisson chaude a eu notre préférence.
Nous rejoindrons ensuite Mortain, point cuminant de la journée. Mortain a le même style d’architecture qu’à Thury-Harcourt ou dans d’autres villes de l’ouest, bombardées pendant la deuxième guerre mondiale et reconstruites juste après. La ville avait été détruite à quatre-vingt pourcent par les bombardements alliés et la contre-attaque allemande (bataille de Mortain) pour contrer la percée d’Avranches de Patton.
Pour le retour à Ste-Hilaire-du-Harcouët nous empruntons de petites routes sans circulation fort agréables à la place de la voie verte que nous avions emprunté le matin. Un itinéraire globalement descendant qui nous permet d’arriver à bon port rapidement sans fatigue excessive.
La vidéo du parcours du jour 2
Dimanche 3 avril
Il fait encore très froid au départ. Le groupe se scinde en deux : les plus en forme prennent une route bien bossue tandis que les moins téméraires prennent l’option voie verte sur 15 km en pente douce. Les deux groupe se retrouvent à Romagny où une longue et bonne côte permet de faire la jonction entre la vallée de la Sélune et de celle de la Sée. Après une légère descente, une montée en pente douce dans la jolie vallée verdoyante des Tigeries, le long du petit cours d’eau « la Bouanne », offre des moments de bonheur.
Le repas sera très vite expédié en route car le froid et le vent qui s’est levé nous glace. A cause du froid et de la fatigue cumulée des deux derniers jours, je prends l’option raccourcie pour rejoindre St-Hilaire. La perte d’altitude et les quelques bosses du retour nous permettent de nous réchauffer un peu.
En raison des conditions météo, ce furent trois jours difficiles mais cette région aux portes du Cotentin mérite le détour. C’était ma première participation à une rencontre organisée par les amis du randonneur. L’organisation était parfaite et rouler avec de vrais cyclotouristes à allure modérée fut un véritable plaisir.
Demain, la traversée de la Baie du Mont-St-Michel sera vraisemblablement la cerise sur le gâteau malgré l’eau glaciale qu’il faudra réchauffer dans les chaussons. Compte-rendu à suivre.
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