Voyage 2-2022 : jour 6 — Mardi 17 Mai

Les deux premiers kilomètres ne sont pas agréables : j’emprunte la nationale 147 où la circulation est intense avec de nombreux camions. Je la quitte juste après avoir franchi la troisième grande rivière de mon voyage : la Vienne.

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Malgré l’après-midi de repos d’hier, j’ai eu mal aux jambes toute la journée dans les bosses. Les paysages n’étaient pas extraordinaires. J’ai retrouvé des champs de colza, des prés fauchés, des prairies, un champ de lin et des bois mais les nombreuses lignes droites ont rendu l’étape bien monotone.

 Comme depuis le départ, j’emprunte des routes sans circulation mais un certain nombre de camions de chantier, lancés à vive allure, me doublent, sur les 35 km de la D727, tout en respectant bien les distances de sécurité.
J’arrive à 11 h à Charroux, petite cité de caractère, et site BPF. Il y a un peu d’animation et les commerces sont ouverts. Cela change après les déserts des jours précédents ! Je peux me restaurer, boire un coup dans un bar et me ravitailler pour le repas de ce soir au camping. Les commerçants sont fort sympathiques.

La sortie de Charroux se fait par une belle bosse mais heureusement il ne restait plus qu’une quinzaine de kilomètres à faire pour rejoindre le camping. La chaleur est suffocante et s’est installée encore plus tôt que la veille. J’arrive en tout début d’après-midi à Château-Garnier. Heureusement que j’avais pris soin de téléphoner hier pour savoir si le camping était ouvert car il est désert. Un employé municipal doit passer ce soir pour le règlement.

L’’étape était un peu plus courte que celle d’hier tout en ayant un relief identique, mais je suis arrivé bien fatigué.

La vidéo du parcours de l’étape

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