Voyage 2023 : jours 11 et 12 — Samedi 10 Juin
Vendredi 9 juin
Alain Dabé, mon routeur météorologiste de Castelnau-de-Médoc qui était resté à terre ces derniers jours tandis que je naviguais vers des terres inconnues à bord de ma randonneuse Cattin avait tout bon : il est tombé de fortes pluies entre 10h30 et 14 h. J’ai donc bien fait de lui faire confiance et de faire escale une journée à Saint-Emilion.
Vers 11h, Alain accompagné de Christine est venu me chercher pour une visite, un peu plus approfondie que celle d’hier, de Saint-Emilion et de ses environs. La visite sous une pluie battante ne m’a pas incité à sortir l’appareil photo. Je me suis contenté de faire des clichés avec mon téléphone.
Après cette visite un peu écourtée, nous avons mangé dans un restaurant des mets originaux et succulents accompagnés évidemment d’un bon vin du cru.
Vers 16 h, après m’avoir fait visiter les environs de Saint-Emilion, Christine et Alain m’ont déposé à mon hébergement et sont rentrés chez eux. Ils ont parcouru 140 km aller-retour rien que pour partager un moment de convivialité. Je les remercie chaleureusement.
Samedi 10 juin
Lance Armstrong, Marco Pantani, Jan Ulrich étaient de petits joueurs… S’ils avaient utilisé les mêmes produits dopants que moi, ils n’auraient eu aucun ennui tout en conservant leur palmarès. Transfusions au Margaux puis au St-Emilion, canelés bordelais donnent des jambes de feu ! Les Taudin’s et Dabé’s m’ont bien ravitaillé en canelés. J’en ai encore pour plusieurs étapes.
Il fait 22° au départ et le ciel est en train d’évacuer ses derniers résidus nuageux. Je contourne Saint-Emilion pour passer au bas du village. Je prends une petite route de plaine, toujours au milieu des vignobles de cette appellation. Elle évite la grande route entre Libourne et Castillon-la-Bataille.
Après 15 km, j’arrive à Castillon-la-Bataille. Le 17 juillet 1453, l’armée du roi de France Charles VII se heurte à une armée anglo-gasconne sur les bords de la Dordogne, près du village de Castillon. Cette bataille se solde par la victoire des Français sur les troupes du roi d’Angleterre et met fin à la Guerre de Cent Ans.
Je franchis la Dordogne.
J’ai encore une dizaine de kilomètres faciles avant de rencontrer un parcours beaucoup plus valloné. Quelques montées sont assez longues mais guère pentues. Je suis toujours au milieu des vignes mais elles ont changé d’appellation : Entre-Deux Mers puisque je suis à nouveau entre la Dordogne et la Garonne mais aussi des appellations Bordeaux supérieurs du côté de Ste-Radegonde.
Peu avant Duras, je roule quelques kilomètres sur un plateau encore au milieu de vignes mais j’ai changé de département (le Lot et Garonne) et les vins ont l’appellation Côtes-de-Duras.
J’arrive, peu fatigué, sous une forte chaleur, très tôt à Duras où j’ai prévu de faire étape car il n’y a ni campings avant une soixantaine de kilomètres, ni hébergements à des prix corrects. Les deux campings de Duras sont fermés : l’un définitivement et le camping municipal lui n’est pas encore ouvert. Je prends une chambre dans un bel hôtel mais à un tarif abordable. Cela me laisse le temps de visiter cette petite cité.
Je commence par me rendre au château ( XIIe au XVIIe siècle)
Puis fait un petit tour en ville avant de me restaurer.
Marguerite Donnadieu a publié son premier roman Les Impudents en 1943. Elle l’a signé du nom de Duras, le village où se trouve sa maison paternelle même si elle y a très peu vécu.
La vidéo du parcours de l’étape
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