Voyage 2023 : jour 13 étape 12 — Dimanche 11 Juin
Dimanche 11 juin
Il fait déjà chaud au départ. La journée sera difficile à cause des nombreuses côtes à escalader sous la chaleur. Cette étape est celle comportant le plus de dénivelé (autant que celle de Morlanne) depuis le départ du voyage.
Comme les deux dernières étapes, je vais voir beaucoup de vignobles tout du moins jusqu’à Monbazillac. Mais contrairement aux jours précédents, il n’y a pas de monoculture viticole. Des champs de blés, des prés alternent avec la vigne.
Encore une fois c’est un véritable toboggan qui me conduit jusqu’à Monbazillac. Je traverse quelques villages déserts, longe des prés fauchés avant de retrouver de la vigne une dizaine de kilomètres avant Monbazillac.
À Monbazillac, je suis à mi-chemin de mon étape du jour. Je suis un peu déshydraté. J’achète des fruits et un litre d’eau minérale fraiche avant de décider de reprendre ma route rapidement pour essayer de rouler le plus possible avant que le soleil ne soit au zénith.
J’ai un peu de répit en descendant vers la plaine et en y roulant 2 ou 3 kilomètres avant de me confronter à de nouvelles bosses. La descente de Monbazillac offre de belles perspectives sur la plaine de la Dordogne et la ville de Bergerac distante de quelques kilomètres.
Je file jusqu’à Faux où à 13h je m’arrête pique-niquer sur une aire aménagée jouxtant un marché de l’artisanat. Alors que je m’apprête à repartir, un homme s’approche et m’interpelle. Il a vu de loin mon maillot Club des Cent Cols et cela l’a attiré. En fait, il connait ce maillot, sans être lui-même membre du club car il a participé à différents séjours organisés par des amis à lui qui sont cent cols. Il commence à me parler d’un ami commun et c’est alors que nous nous reconnaissons car nous avons participé aux mêmes séjours organisés par ce groupe d’amis : “les ratabouillades”. Claude Soubiran, dont il s’agit habite la région mais ignorait que je voyageais dans le coin.
Nous devisons un moment. Il me décrit le profil de ce qui m’attend sur les 14 derniers kilomètres qu’il me reste à faire avant que l’on se sépare.
Je finis difficilement l’étape: pas de fatigue musculaire excessive pour appuyer sur les pédales mais assommé par la chaleur suffocante. Une dernière côte me conduit jusqu’à la bastide de Beaumont-du-Périgord où j’ai décidé de faire étape au camping. C’est un camping, comme beaucoup maintenant, qui n’a pas d’emplacement pour tente. J’ai négocié une nuit en petit chalet à un prix intéressant.
La vidéo du parcours de l’étape
En fonction de votre navigateur vous avez la possibilité de contrôler les paramètres de la vidéo soit avec un clic droit de souris (Firefox) en survolant la vidéo soit à l’aide des commandes en bas à droite du lecteur (chrome…).
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