Haute-Saône Jour 2 — Vendredi 14 Août
Il a plu une bonne partie de la nuit et cela continue de plus belle. Je finis par prendre le départ après avoir attendu en vain l’arrêt des précipitations. À 800 m d’altitude la température est fraîche et les reliefs sont bouchés.
Pas d’échauffement, j’attaque d’emblée sur une pente à 10% qui va encore se redresser avec des passages à 15 pour rejoindre le col des Chevrères situé à 1,5 km du village.
La pluie a redoublé d’intensité et je descends très prudemment jusqu’à Servance, site BPF. Après un petit arrêt à la boulangerie, je repars et me retrouve, de suite à la sortie du village, face à un mur qu’il va falloir escalader pendant un kilomètre. Les trois chevrons marqués sur la carte Michelin qui indique aussi 18% m’avaient prévenu quant à l’effort à fournir.
Au sommet de la bosse, j’arrive sur un plateau sur lequel je vais pédaler pendant 7 km avant de redescendre sur Faucogney-et-la-Mer. Hier, de nombreux panneaux indiquaient que j’évoluais au pays des mille étangs. J’en longe un certain nombre le long de cette route vallonnée. Je passe même dans un hameau qui s’appelle la Mer
Que d’eau, que d’eau ! Mais hélas pas uniquement le long de la route. La pluie n’a toujours pas cessé de tomber depuis le départ.
Une courte descente jusqu’à Faucogney et je vais rouler en plaine sur quinze kilomètres avant de rejoindre Luxeuil-les-Bains, deuxième site BPF.
Après un passage à l’office de tourisme et m’être restauré avec une formule sandwich, boisson, dessert, à l’abri dans un salon de thé, je reprends la route. Il continue de pleuvoir. Je roule encore en plaine et quelques kilomètres après Luxeuil, le soleil fait enfin son apparition. J’ai roulé pendant 55 km sous la pluie. Certes ce n’était pas très agréable mais cette pluie est certainement la bienvenue, tant les prés sont secs et brulés. Ces terres d’élevage de Franche-Comté sont beaucoup moins verdoyantes actuellement que celles du Jura ou du Doubs que j’ai traversées il n’y a pas longtemps.
Je traverse de nombreux villages et la route est loin d’être monotone.
Après 71 km de route, j’attaque la dernière difficulté de la journée : l’ascension courte mais raide du col du Paradis. Je franchis le col et quelques kilomètres plus loin, j’essuie un violent orage. Je suis en rase campagne et dois rouler pendant 3 km avant de trouver refuge sous un hangar agricole où j’attends pendant près d’une demi-heure que la pluie s’arrête.
Il me reste encore une vingtaine de kilomètres à parcourir que je vais effectuer sous le soleil, enfin définitivement revenu. Peu de relief dans cette dernière partie qui me conduit au terme de cette longue étape.
La vidéo du parcours de l’étape
En fonction de votre navigateur vous avez la possibilité de contrôler les paramètres de la vidéo soit avec un clic droit de souris (Firefox) en survolant la vidéo soit à l’aide des commandes en bas à droite du lecteur (chrome…).
Vidéo générée par l’application Relive
La trace GPS de l’étape
Supplément-02-Haute-Saône
Belfahy (70) → Jussey (70)
Laisser un commentaire