Jour 9 — Dimanche 26 Juillet
Au pays de Courbet, je n’ai pas exploré les origines du monde. En revanche, ce matin je suis parti visiter les origines de la Loue, cette si jolie rivière à truites que je côtoie depuis hier.
Pour cela, il faut de suite s’élever pendant neuf kilomètres sur une route longeant la Loue. Je m’élève rapidement à plus de 200 m en surplomb de la rivière mais malheureusement il n’y a aucune visibilité sur elle à cause de la densité du feuillage.
Après une courte descente et remontée, j’arrive à Ouhans, site BPF et commune où se situent les sources de la Loue. Il n’y a aucun commerce et c’est à la caserne de pompiers que je pointe mon BPF.
Par une petite route que m’ont indiqué Régine et Michel, les cyclos d’Annecy que j’avais croisés à Nozeroy, je descends au fond des gorges. Je descends mon vélo chargé jusqu’aux sources, craignant de me faire voler mon matériel dans ce lieu très touristique.
Après cette visite, il faut remonter toute la dénivelée perdue. Je hisse le vélo sur le chemin en le poussant jusqu’au parking et ensuite je peux rouler à nouveau. Je rejoins la route que j’ai quittée une heure auparavant et je vais devoir monter encore pendant quelques kilomètres avant d’atteindre un nouveau plateau.
J’emprunte pendant un kilomètre et demi, la nationale 57 qui permet la jonction Besançon Pontarlier puis Lausanne. Il y a beaucoup de trafic et cela monte. Ce n’est pas très agréable. Il me faudra attendre près de cinq minutes pour pouvoir traverser la route et prendre une petite route forestière.
Les premières centaines de mètres sur cette petite route se déroulent sur des pourcentages très forts mais heureusement cela ne dure pas et je me retrouve vite à pédaler sur le plateau.
C’est à ce moment là que je ressens une grosse fatigue. L’arrêt pique-nique ne me permet pas de récupérer et je peine de plus en plus sur ces routes vallonnées.
Une courte descente me permet de rejoindre Montbenoît, autre site BPF. Ce dimanche, c’est désert et tout est fermé. L’abbaye en cours de restauration est masquée par des échafaudages.
J’avais repéré qu’il y avait une piste cyclable qui permettait de faire la liaison entre Montbenoît et Pontarlier mais comme bien souvent, il n’y avait aucun fléchage pour la rejoindre. J’avais bien le parcours en tête et j’ai pu la rejoindre en empruntant une petite route et un petit bout de chemin.
Il me restait alors quatorze kilomètres à effectuer sur cette voie cyclable qui emprunte une ancienne voie ferrée.
Cette piste cyclable est très jolie, elle suit la vallée du Doubs en surplombant la nationale. C’est un parcours sur un long faux plat montant qui n’aurait dû être qu’une formalité. Mais un violent vent thermique de face et la fatigue accumulée m’ont mis à la peine sur cette fin d’étape.
Demain, si je ne suis pas en forme, je ne ferai qu’une vingtaine de kilomètres pour aller « buller » au lac de Saint-Point.
La vidéo du parcours de l’étape
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Vidéo générée par l’application Relive
La trace GPS de l’étape
Jour-09-VI2020
Lods (25) → Pontarlier (25)Neuvième étape
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