Jour 41 — Mardi 17 Juin
Cette dernière étape est très facile au départ. Une légère descente puis une montée de trois km ne dépassant guère les 4% nous emmène au sommet du premier col. Rebelote, une courte descente nous emmène au pied d’un autre col que nous allons chercher en aller-retour à trois km sans avoir besoin de passer le petit plateau puis nous arrivons sans effort au col d’Ibañeta après être passé devant la Collégiale de Roncevaux.
La vidéo du parcours de l’étape
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Vidéo générée par l’application Relive
Au sommet du col, au lieu de plonger directement vers St-Jean-Pied-de-Port, nous faisons encore durer le plaisir en nous engageant sur ce qui était autrefois une route goudronnée pour aller cueillir quatre autres cols La pente est sévère et nous slalomons entre les nids de poules et les cailloux qui ont pris la place du goudron. Nous surplombons la collégiale que nous apercevons au fond du trou et après près d’une heure d’effort intense nous atteignons le denier col. Retour au col à vitesse lente afin de ne pas casser le matériel et nous retrouvons le bitume. Une longue descente qui nous fait passer dans le défilé de Roland, nous permet de rejoindre Valcarlos où nous attend Carabine venu à notre rencontre pour rouler avec nous jusqu’au terme du voyage. Nous allons chercher, tous ensemble, un dernier col situé à 1km et nous descendons jusqu’à Arnéguy, premier village français. Nous avons à peine franchi la frontière que nous recevons notre premier coup de klaxon agressif depuis le début de notre voyage. Aucun doute : nous sommes bien en France !
Puis c’est la douche au camping et Carabine nous emmène jusqu’à Pau où Mario est venu nous chercher pour nous déposer à Muret chez Chantal et Alain qui nous hébergent. La solidarité Cent Cols a joué. Merci à tous !
Le lendemain, nous louons une voiture car il n’y a pas de train. Je pose Gérard à Cavaillon. Il rejoindra Grasse à vélo le lendemain et je rentre dans la nuit chez moi.
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