Jour 28 — Lundi 11 Juin
La météo a annoncé pluie toute la journée. Il a plu cette nuit et il pleut encore au moment du petit déjeuner. Je m’habille en conséquence et décide de faire une courte étape.
La vidéo du parcours de l’étape
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Vidéo générée par l’application Relive
Première escale : Angles-sur-l’Anglin situé à quatre kilomètres.
Angles-sur-l’Anglin et son château. Pour monter au village haut d’Angles-sur-l’Anglin, j’ai chaud et je pose la veste imperméable et je ne la remettrai pas de la journée.
Je visite le village qui n’est pas grand en cheminant dans toutes les rues.
Je repars pour Ciron par de petites routes sur les coteaux
Avant Le Blanc, je prends une voie verte. Elle emprunte une ancienne voie ferrée mais elle n’est pas goudronnée, passe dans les bois et avec la pluie de la nuit, elle est un peu dans le même état que celles empruntées hier.
A Le Blanc, elle passe sur un long viaduc d’où on a une vue aérienne sur la ville et la rivière la Creuse.
La voie verte est goudronnée jusqu’à Ruffec environ dix kilomètres plus loin. Elle longe une route à grande circulation et permet de l’éviter. A partir de Ruffec, elle n’est plus goudronnée et s’apparente plus à une piste VTT qu’à une piste cyclable. Je fais encore quelques kilomètres dessus en étant bien secoué et décide de finir les quatre derniers kilomètres sur la route. La circulation est dense dans l’autre sens mais pas dans le mien.
J’arrive à Ciron, second site BPF. Je suis déçu : le village est désert. La boulangerie est fermée (nous sommes lundi) et il n’y a pas grand chose à visiter hormis la Lanterne des morts près de l’église romane. Aucun panneau explicatif, pour comprendre ce monument, c’est dommage !
Je descends jusqu’à la Creuse. Elle est marron avec les pluies de ces derniers jours. Après avoir franchi le pont sur la Creuse à la sortie de Ciron, il y a le château de Romefort. Il est privé et ne se visite pas.
Et je reprends ma route pour rejoindre St-Benoît-du-Sault. J’ai un fort vent de face et les montées deviennent difficiles. J’ai les jambes lourdes.Je traverse le parc régional de la Brenne. Il y a de nombreux étangs mais ils sont cachés par les arbres.
J’arrive finalement bien fatigué à St-Benoît-du-Sault vers quatorze heures et décide de chercher un hébergement, le prochain camping étant situé à vingt-six kilomètres. Je galère : le seul hôtel du village n’ouvre qu’à quinze heures. Je visite le village en attendant son ouverture. Il s’avère qu’il a des prix un peu trop élevés pour mon budget et par rapport à ce que j’ai déjà expérimenté. Je téléphone à une chambre d’hôtes mais les propriétaires sont en vacances. Une autre ne répond pas. Un hôtel situé à cinq kilomètres n’a aucun moyen d’héberger mon vélo (c’est la première fois que cela m’arrive : mauvaise volonté ?). Finalement je me rabats sur le premier hôtel qui me dit avoir une chambre moins chère que la première proposition. Cette chambre est fort convenable.
Maintenant place à la visite de St-Benoît-du-Sault :
Au moment du départ, il ne pleuvait pas mais le ciel bas ne me laissait guère d’espoir d’échapper à la pluie et pourtant…j’ai encore pédalé toute la journée au sec.
Cela fait maintenant quatorze jours que je roule sans repos. La fatigue s’étant fait sentir aujourd’hui, je vais soit rapidement prendre une journée de repos soit faire quelques étapes très courtes.
La trace GPS de l’étape
Jour-28-VI2018
Saint-Pierre-de-Maillé (86) → Saint-Benoît-du-Sault (36)Vingt-sixième étape
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