Jour 30 — Mercredi 13 Juin
Hier soir, alors que j’étais sous la tente un orage avec de la grêle a éclaté. Il a duré peu de temps mais a laissé place à la pluie qui s’est installée une bonne partie de la nuit. Ce matin au réveil, il ne pleut pas mais le ciel est gris, le brouillard n’est pas loin et la température est fraiche.
La vidéo du parcours de l’étape
En fonction de votre navigateur vous avez la possibilité de contrôler les paramètres de la vidéo soit avec un clic droit de souris (Firefox) en survolant la vidéo soit à l’aide des commandes en bas à droite du lecteur (chrome…).
Vidéo générée par l’application Relive
C’est dans ces conditions que je démarre. Heureusement, je commence par de la montée ce qui me permet de me réchauffer. La courte descente d’Anzême jusqu’au Pont du Diable suffit à me transir.
Commence ensuite une première longue montée de huit kilomètres. J’arrive de suite à trouver un rythme de pédalage qui me convient et suis beaucoup plus à l’aise dans ces longues montées que dans les successions de côtes des jours précédents.
Au bout d’une vingtaine de kilomètres, j’ai déjà une bonne dénivelée cumulée dans les jambes et sachant que se profile dans quelques temps une autre montée de dix kilomètres, je fais un “ravitaillement en vol” à la boulangerie de Châtelus-Malvaleix : mille-feuilles et Lipton tea sont de suite consommés.
Et c’était le bon “produit”. J’avale sans difficulté les dix kilomètres de montée qui me conduisent à Toulx-Ste-Croix, site BPF et point culminant de l’étape.
Je visite le village, me rends à la tour d’observation et apprécie particulièrement la simplicité de l’église romane à clocher séparé.
Tandis que je pique-nique, un cycliste qui s’entraine pour une compétition au Ventoux le week-end prochain arrive et engage la discussion. Il me décrit ce qui m’attend : trente kilomètres dont vingt-six de descente et une montée finale de quatre kilomètres très difficile. Sa description s’avérera par la suite assez fantaisiste.
Je repars cela descend effectivement au début et j’ai très froid. Heureusement, en voyage itinérant avec sacoches nous ne sommes pas en manque de solutions vestimentaires. Je m’habille chaudement mais quelques kilomètres plus loin, je dois enlever une, puis deux couches. La longue descente de vingt-kilomètres que m’avait décrite le cycliste n’en faisait que sept et ensuite ce fut une succession de bosses jusqu’à Chambon-sur-Voueze. Ces premières bosses avec les jambes refroidies furent dures à négocier mais ensuite ça allait mieux.
A Chambon, je ne manque pas d’aller voir le pont sur la Voueize ainsi que l’église abbatiale Sainte-Valérie qui font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques.
Il est temps de repartir pour Evaux-les-Bains et sa côte redoutable de quatre kilomètres, décrite par le cycliste de Toulx. En fait, je commence par deux kilomètres de plat et attaque la côte qui ne fait que deux kilomètres avec seulement huit cent mètres difficiles. J’arrive donc assez vite à Evaux sans être trop fatigué malgré la dénivelée cumulée digne des étapes beaujolaises.
Coté météo, fraicheur jusqu’à quatorze heures sous un ciel gris et une forte humidité. Le soleil a fait une courte apparition entre 10h33 et 10h34 puis une, un peu plus longue, à partir de quatorze heures. J’ai pris, dans la matinée, une averse de pluie fine durant dix minutes pas suffisante pour me mouiller.
Hier, je n’ai pas réalisé qu’en pénétrant dans la Creuse, j’explorais le dernier département français où je n’avais jamais mis mes roues de vélo. Ce qui m’attend maintenant n’est que du bonus, ce seront des visites de zones connues ou inconnues dans des départements déjà visités. Je vais devoir ralentir mon allure car j’ai rendez-vous au col de Très Regard, à côté du lac du Bouchet, en Haute-loire le 23 juin pour la concentration régionale Cent Cols Auvergne et j’ai quelques jours d’avance.
La trace GPS de l’étape
Jour-30-VI2018
Anzême (23) → Évaux-les-Bains (23)Vingt-huitième étape
Laisser un commentaire