Jour 24 — Mercredi 12 Juin
Il a encore plu une bonne partie de la nuit et ce matin c’est sous un ciel bas que je prends le départ. Je choisis de prendre la piste côtière pour rejoindre la voie cyclable qui conduit au Hourdel. Cette piste le long de la mer ne pose pas de problème par temps sec avec des pneus larges mais aujourd’hui il faut slalomer entre les flaques d’eau et essayer de tenir l’équilibre quand le vélo s’enfonce ou glisse dans la boue. Fort heureusement cela ne dure que deux kilomètres.
La vidéo du parcours de l’étape
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Vidéo générée par l’application Relive
Je rejoins la piste cyclable et j’arrive au Hourdel. Le reste de l’étape se fera sur le même itinéraire que j’avais emprunté lors de mon tour de France il y a huit ans.
et je prends la petite route blanche, interdite aux véhicules motorisés pour essayer d’aller voir la colonie de phoques qui fréquente les lieux. C’est la récompense : ils sont venus, ils sont tous là…
Après avoir bien observé ces mammifères, je me dirige vers Cayeux-sur-Mer.
Objectif suivant : Ault. Je ne choisis pas la facilité car pour le plaisir de revoir les falaises d’Ault, qui m’avaient impressionné en 2011, je ne prends pas la route directe et je sais qu’il va me falloir plonger presque au niveau de la mer pour ensuite remonter au sommet de ces falaises. Je sais aussi qu’il va me falloir encore jouer à saute-falaises trois autres fois avant de rallier Dieppe.
Je mets mes plus petits développements et monte sans encombres au sommet des falaises d’Ault. la montée est courte et sèche. J’arrive ensuite sur un plateau où je vais évoluer un moment avec un vent de face.
Je plonge sur Mers et j’aperçois déjà les falaises du Tréport. Ce sont celles que je redoute le plus car je me souviens d’une montée pentue et longue. Avant de les affronter je me restaure à Mers-les-Bains.
Effectivement la montée est plus longue que pour sortir d’Ault et les pourcentages avoisinent les 10 ou 11% par moments. Là aussi, je passe sans trop souffrir.
Au sommet, je m’arrête et me retourne pour avoir une vue panoramique sur mon chemin parcouru.
Il me reste les falaises de Mesnil et de Criel à franchir
Une courte montée puis une courte descente et je suis déjà au pied de la falaise de Criel. C’est par une longue côte de sept kilomètres sur une pente raisonnable qu’on arrive sur un plateau culminant à 110 m d’altitude.
Il me reste alors environ vingt-cinq kilomètres et c’est à ce moment-là que la pluie se met à tomber. L’averse ne dure qu’une demi-heure et je finirai par sécher avant la fin de l’étape. Il n’y a pas de difficultés dans ces vingt derniers kilomètres mais c’est dans les dix derniers que je sens une grosse fatigue musculaire.
Et maintenant pour conclure, quelques photos de Dieppe
La trace GPS de l’étape
Jour-24-VI2019
Saint-Valery-sur-Somme (80) → Dieppe (76)Vingt-deuxième étape
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